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EdnaMendes - Page 5

  • Regrets

    Un regret. Comme une tare qui colle à la peau. Et des pourquoi, des et si, des si seulement qui l'entravent. Un frein. Elle ne peut s'empêcher de regarder en arrière, en espérant changer un détail, un moment, un instant. C'est comme une ombre qui la suit. Sans cesse, la nuit, le jour. Elle n'avance pas, elle stagne en espérant changer les choses.

    Le film repasse dans sa tête, et elle met pause en se disant c'est là que j'aurais du. C'est là qu'il aurait fallu Si seulement j'y avais pensé. Et puis elle essaie de croire au destin mais le doute s'installe. Quelqu'un ou quelque chose aurait il vraiment pris la peine d'écrire pour elle une si mauvaise action? Un si mauvais choix? Naive, elle ne peut croire qu'on puisse être aussi méchant....a part elle. Elle n'est pas méchante, elle a tout simplement perdu pied mais elle ne se le pardonne pas. Plus dure avec elle même que lui. Car il lui a offert son pardon. Il a pu revenir vers elle et l'aimer encore plus fort. Il est fort pour deux. Elle a honte. Elle le frôle de son amour de peur de le blesser encore, à nouveau, encore plus fort, alors elle le frôle de toute son âme qu'il sache. Qu'il sache qu'elle l'aime. Elle l'aime malgré la tache qu'elle a porté sur leur amour. Elle l'aime. Et elle cesse de respirer de peur de blesser encore. Son souffle se perd dans les regrets qu'elle entassent au pied d'elle. Autour d'elle un tourbillon de culpabilité qui l'élève au rang de coupable, impunie Elle attend toujours sa sentence et ne la voyant pas venir son agoisse augmente et pèse sur sa poitrine. Et elors il lui murmure des jolies choses à l'oreille et elle se sent apaisée. Pour un instant. Et légèrement elle profite. Elle tiens au creux de sa main un bonhneur fragile et de peur de l'écraser elle la laisse grande ouverte.

  • Nous deux

    Son univers et le mien sont parrallèles. Mais le sien est un monde à pars que je ne saisis pas. Je ne sais pas vraiment d'où elle vient et pourtant je m'en fiche. J'imbrique les morceaux de sa vie chaotique qu'elle veut bien partager avec moi. Chaotique? Sa vie est un bordel immense dans lequel elle à malgré tout réussi à me ranger. Dans un coin tout chaud. C'est un peu moins le désordre par là. Et encore. Cette demoiselle n'est pas maniaque quoi qu'elle en dise. Elle est capable de prendre grand soin des émotions des autres et de maltraiter les siennes tout naturellement, sans même le faire exprès. Quand je la vois évoluer sourire aux lèvres et larmes aux yeux en serrant les dents, j'ai la sensation qu'elle n'a peur de rien.

    Et mon amour j'ai peur de tout. Je serre les dents, pour faire taire mon vertige.

    Si la plupars des femmes sont sentimentales, elle l'est sans l'être. Peut se conduire comme un homme, et se montrer terriblement féminine. Habile à me faire tourner la tête. Malhabile à prendre soin d'elle comme il le faudrait. Elle prend son destin à bras le corps, et sa peine elle la recouvre d'un linceul vert, couleur de l'espoir. Qu'espère t'elle?

    J'espère tout mon amour. J'espère la vie.

    Le temps passe. Son bordel se précise. Rien ne se range, mais tout s'arrange. Elle grandis, avec moi, sa main dans la mienne. Elle vit de son alphabet qu'elle connait par coeur dans les deux sens. Elle vit d'encre et de plomb. Elle gratte du papier. elle noircit du carton, elle collectionne des carnets. Des fois elle me met de côté pour lier ses mots. Quand elle a fini elle me fait partager. Elle me donne la pars d'elle qu'elle y a laisser. Mais je suis jaloux, elle la donne aux autres aussi.

    Mais les autres ne me connaissent pas comme toi mon amour.

    Elle me murmure des douceurs que je n'entend pas toujours. Elle me dit qu'elle ne le dis pas à moi mais à mon coeur. Et le plus drôle c'est que je sais que mon coeur l'entend, la comprend et l'écoute toujours.

    A ton coeur je dis tout mon amour.

     

     

     

  • Prior

    Tu t'obstines à rester ancré en moi. Je ressens ta présence, trop forte. Comme si ton âme ne t'avait pas quittée et continuait à vivre en moi.Et pourtant tu n'es plus là. Arraché à moi par la main d'un inconnu. Dans des rêves fous, je nous imaginais main dans la main, souriant, heureux. Dans des rêves fou j'imaginais ton odeur, la douceur de ta peau. Dans des rêves fou, j'imaginais que tu serais à moi, que je saurais te rendre heureux. 

    Mais de nos jours, il faut être raisonnable, écouter sa raison plutot que son coeur. Je n'étais pas seule. Et pourtant. Il a fallu assumer cette décision. Barbare pour moi, violente pour toi. Il y a ceux qui vont à la potence le coeur battant, l'esprit pas si vaillant. Il y en a d'autres qui subissent les coup durs de la vie. Et il y a ceux, comme moi, qui décident de se les infliger sciemment. En tout conscience. En prenant rendez vous en plus. En sachant parfaitement que cette date là, jamais plus ne s'oubliera. 

    Tu t'obstines à rester ancré en moi. Tu as gardé ta place dans mon ventre. Tu t'en fais une maison. Une maison au coeur même de celle qui t'a trahie, qui a renié ta présence, comme si tu n'étais rien. Mais tu n'es pas rien mon amour. Tu étais le fruit de notre amour, simplement un fruit qui n'a pas pu murir, parce qu'aujourd'hui les sentiments ne suffisent plus. Et moi je t'aime. Je t'aime toujours, je te sais quelque pars, et je saigne. Je saigne parce que le vide immense qui reste, personne ne le comblera mon amour. Malgré ton âme qui ne me quittes pas, souvent je regrette. Et je te demande pardon. Pardon d'avoir mis fin à ta vie. 

  • Like a shit

    J'ai déjà marché du pied droit sur une crotte de chien. Du pied gauche aussi. Faut dire que jamais ça ne m'a porté bohneur. Ni malheur. Ma vie n'est qu'une succession de rien tellement j'ai peur de tout. Peur d'avoir froid, d'avoir chaud, de croiser trop de gens ou pas assez, peur de ne rien avoir à manger, peur de trop manger, peur d'aimer, peur d'être seul, peur des on dits. Je peux continuer comme ça longtemps. La liste est tellement longue. Alors oui , je peux encore longtemps marcher dans de la merde de chien, ça ne changera jamais.

    J'évolue dans un monde vide. Peu de sens à ma vie. Peu de sens à mes envies. Peu de sens à mes amours. En même temps quel serait le bon sens? Faudrais t'il que je m'équipe d'une boussolle pour avancer? Je ne sais plus qui a dit qu'il n'y avait pas de panneaux pour nous indiquer la voie à suivre dans la vie. Je suis certain que même avec une signalisation en gros plan je serais foutu de la foirer ma vie. Vu tout les mensonges qu'on nous raconte quand on est petit, il ne faut pas s'étonner de voir qu'on fonce droit dans le mur une fois adulte. Je peux vous dire que mon mur il est épais. Les coups invisibles que je me suis pris avant recouvrent toute la surface de mon corps. J'ai mal partout mais aucun medecins ne peut le voir. A pars peut être un psy, et il faudrait qu'il soit vraiment compétent, ou que Freud lui même daigne quitter sa tombe pour étudier mon cas.

    J'ai rencontré une fille que j'aimais. Je l'ai quitté. Mon vide je le veux bien épais. Les émotions prennent trop de place. Quand on sent son coeur battre trop fort c'est affolant. Je préfère les battements sages. Je n'aime pas les nuances. Ceux qui prennent des risques dans la vie me semblent inconscient. Quel plaisir prendre à souffrir, ou risquer de chuter tellement bas d'en prendre un gros coup à sa fierté. La mienne au moins est intacte. Il y a ceux qui arrêtent de fumer. Moi j'arrête de ressentir. D'aucuns dises que ma vie n'en est pas une...

     

  • Miettes

    Tu vois, mon coeur, quand je te l'ai offert c'était par pur égoïsme J'aurais voulu que tu en prennes soin comme de la prunelle de tes yeux. Je voulais que tu le fasse briller de bonheur, palpiter de joie et battre d'allégresse. C'est un peu ça qu'on appelle l'amour. En fait, je voulais simplement que tu m'aimes. J'en ai trop demandé dis? Je ne suis pas du genre à quémander, mais tu avais l'air de dire oui. 

    Bon, je te l'ai confié, tu m'as promis le tiens pour plus tard. Tu avais peur d'avoir mal, alors il y a longtemps tu l'avais mis sous clef quelque pars, et la clef tu l'as égarée. Alors évidemment je ne pouvais avoir ton coeur avant que tu aies retrouvé cette clef si précieuse. Avais tu vraiment envie de la retrouver? Je ne te voyais point chercher. 

    Mon coeur, tu l'as examiner sous toutes les coutures Le ventricule gauche, et puis le droit. Mes artères n'en pouvaient plus de gaieté. Ah! je sentais mon bel organe devenir fou d'amour. Il s'excitait, il sautillait, heureux de vivre enfin.  Tu le dorlotais, tu le câlinais, je ne pouvais rêver mieux. 

    Jusqu'a la première éraflure. Ce n'est pas très douloureux au début on ne saigne pas beaucoup. Puis les lacérations se font plus profondes et là. Aie. La douleur deviens aigüe. Tu t'es servis de mon coeur comme d'une poupée Vaudoue. A planter des épines dedans pour me faire de plus en plus mal. Et puis enfin tu me l'as rendu, tout écorché, mêmes les veines ont rendues l'âme. 

     

    Et la clef de ton coeur au fait, l'as tu retrouvée?

  • L'amoureux

    On se dit toujours après coup qu'on aurais du. Qu'on aurais pu. Que si on avait su. Et alors quoi? Les regrets ça sers à rien. Le mal est fait. On l'a fait. On y est allé. On a fauté. C'est le jeu ma pauvre Lucette comme dirais l'autre. Mais l'autre il a jamais fais d'erreur évidemment...

    Je me suis surpris à changer de trottoir par peur de retomber amoureux. Ca fait tellement mal d'aimer. De mémoire d'hommes, je n'ai vu personne aimer sans souffrir. C'est un don de soi trop important. Je préfère rester égoïste et ne m'offrir à personne. Les emmerdes, très peu pour moi. Et puis j'épargnerais sûrement à une demoiselle ma compagnie. Bah oui quoi. Je n'ai rien d'exceptionnel Qui pourrais avoir envie de jouer au jeux de l'amour et du hasard avec moi? Non, je ne suis pas Marivaux, loin de là. Je préfère les discours de Shakespeare. Il a compris très tôt qu'il n'y avait rien de bon dans le fait de tomber amoureux. Je l'aime cet anglais. Avant d'adhérer à mes idées, j'ai fais comme le plus banal des hommes. Je suis tombé raide dingue d'une jeunet et jolie intrigante. Elle m'a fait vivre de merveilleux et doux moments. Vrai. Ces moments là m'ont rendu tout chose. Elle avait sa façon de me faire craquer quand elle voulait quelque chose. Tellement amoureux que j'étais foutu. Je me suis totalement mis à sa merci. Ca pour donner, j'ai tout donné. Il me restait à peine mon slip. Mon coeur tout enflé d'amour et de passion en était douloureux, mais c'était agréable je me rappelle. C'était mieux qu'un bel été d'être avec elle. Quand j'étais en elle c'était autre chose qu'être dans une vulgaire salope ramassée sur un trottoir. J'étais chez moi dans sa chair. J'étais mieux que nulle pars ailleurs. Voilà, rien que le souvenir me donne une trique de tout les diables. En parlant de diable, c'était une vraie diablesse. Un démon en robe de soie. Elle m'a rendu fou, d'abord d'amour et puis enfin fou de folie. Elle me demandait du temps. Trop de temps. Elle me demandait des sentiments, des preuves, plus, toujours plus. Pourtant je l'aimais. Mais le montrer, ça... Jamais satisfaite la demoiselle. Voulait elle me saigner à blanc? Je lui ai tant donné, mais aveugle, elle ne voyait rien. Elle réclamait. Elle me volait des mots doux. J'aurais préféré qu'elle se contente de ce que je donnais. Parce que vous savez, ce n'est pas que je ne voulais pas. J'avais peur de tout donner d'un coup et qu'un jour je me réveille et qu'il n'y ait plus rien à donner. J'économisais donc. Ma radinerie d'amour ne lui a pas plu. Elle s'en est allé réclamer ailleurs ce que je ne lui donnais pas. Et ça vous savez, ça vous tord le coeur. Ca vous retourne de bas en haut et de gauche à droite. Ca vous donne un coup de poing dans l'estomac. Ce genre de douleur par contre n'a rien d'agréable. Ah non. J'avais d'ailleurs tellement mal que je me suis demandé si je n'avais pas un cancer en fait. Le seul cancer dont je souffrais c'était ce que cette satané marie couche toi là m'avait fait. Ah la maudite! Elle avait lacéré mon coeur. Mon coeur qui n'appartenait qu'a elle. Mon coeur qui lui était tout acquis. Mon coeur que j'avais déposé à ses pieds. Il lui a suffit d'un instant pour me l'émietter. 

    Je suis resté longtemps à traîner cette douleur. Ce mal m'accompagnait toute la journée et toute la nuit. Jusqu'au jour où j'ai pu l'oublier un peu, et réussir à vivre avec comme une amie. Ma meilleure amie. Celle qui m'empêcherait de refaire la même connerie. On ne m'y reprendra plus. Parce que de toute façon vu ce qu'il reste de mon coeur, aimer c'est fini pour moi. 

  • Ma fée

    Elle ne cherche jamais loin. Tout est là. Tout est dit avec elle. 

    Ses doutes m'emmènent dans son monde d'espoirs. Elle croit dans les autres avec  modération et son coeur donne, donne, donne de l'amour. Elle rêve d'en recevoir tout un tas en retour et je ne peux m'empêcher de l'aimer. Elle est si réelle dans ce monde décadent. Elle est si vraie dans ce monde d'apparences. Même quand elle a peur elle avance. En équilibre, en douceur. Je sais qu'elle aimerais pouvoir voler et j'aimerais lui dire qu'elle peut. Si elle ouvrait ses ailes elle irais si loin que jamais elle ne reviendrais. Elle vivrait si fort que j'en serais fière. Son sourire ne tiens qu'a un fil, un fil de bonheur. Je l'ai vu noircir des pages de soupirs et les effacer pour tout recommencer avec un soupçon d'éclats de rires en plus. 

    Si elle se retourne, ses yeux s'embuent de larmes. Alors dans un geste gracieux elle fait demi tour et s'élance vers l'avant en croquant le vent et le temps. Si elle glissait sa main dans la mienne, nous irions là et puis là bas, mais en chantonnant, sûres d'êtres heureuses à deux, et puis trois et puis tous les autres avec nous. Avez vous déjà vu une fée choir? Moi , jamais, alors je sais qu'elle ne peut que s'élever, s'envoler, s'épanouir. Comme une fleur au printemps. Je l'arrose de mots jolis, et elle me les rend coup sur coup. D'où viens cette demoiselle? Du pays des gens magique. Vous savez là d'où viennent les gens qui aiment la vie à leur façon , comme des enfants. Elle rit, je souris, elle chante, je m'enchante. 

  • rumeurs

    Cest un peu comme le vent. Les rumeurs qui vont et viennent, les ragots qui se posent sur des lèvres et puis sur d'autres. Vite vite se propage. Et vite vite nous mettent en cage.

    Attention!  Crier son innocence ne sert à rien, une fois les paroles envolées elles sèment leur propres vérités.