Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

EdnaMendes - Page 9

  • kayhla.....

    kayhla.....



    Tu n'as pas vu la lumiére du jour
    Tu n'as pas gouter a l'amour
    Tu t'est battue criant au secours
    Tu as souffert jusqu'a ton dernier souffle

    Je m'en veux d'étre resté impuissant tout ce temps.
    J'ai veillé et prié tout ce que je pouvais.

    Tu étais la plus belle chose qui pouvais nous arriver
    Tout les espoirs et les joies qu'on avait mis en toi,
    Tout sa partis en éclat.

    Kayhla plus rien ne sera pareil sans toi et méme si on rit
    C'est qu'on se dit que tu seras mieux au paradis.
    Souvent les pleurs nous envahissent,nous fait sombrer dans
    les souvenirs.

    Mais quand j'essuies mes larmes je me dis que cest mieux ainsi.

    je suis blessé au plus profond de moi car tu ne grandiras pas auprés de moi.

    Je n'est méme pa eu le temps de te voir sourire et entendre
    tes éclats de rire.

    Je ne connais méme pas le son de ta voix ni t'entendre dire je t'aime papa.

    Cruelle est la vie pour ceux qui restent ici et surmontent la tragédie.

    On dit ce qui ne tue pas rend plus fort je dirais plutot,
    Ce qui ne te tue pas te rapproche chaque jour un peu plus de la mort.

    Si Dieu ta reprit c'est que tu n'aurais pas été heureuse ici,
    j'espére que de la haut tu protéges nos vies.

    A la fin de ma vie je n'aurais pas peur de mourir car je sais qu'on
    poura tous se réunir.

    Je pourrais te caliner,te dire que ce cauchemar est terminé,et avec maman
    rattraper tout ces moments qu'on a pu partager.

    Attends moi sur ton petit nuage pendant que j'écris toute ces pages,pour te dire
    a quel point le chemin et loin avant qu'ont se rejoigne,mais que l'amour
    que j'ai pour toi durera jusqu'a la fin......

    Kayhla ma fille je t'aime pour la vie...

  • Malaitre....

    Malaitre....




    Seul dans ma chambre je médite sur mon malaitre céte plaie ouverte qui me ronge
    comme un homme qui a pris pérpéte et qui regrétte de ne pas avoir vu sa fille
    naitre.

    Chaque jour il est aumni présent et de temps en temps me fait redésendre sur térre quand
    l'amour me fait resentir que jsui vivant.

    Il ne rime qu'avec déprime et mine le chemin que dieu me destine et préfere me voir
    prendre le sentier des abimes.

    Sa cruauté me fait tomber et quand t'il me reléve c'est pour mieu me balayé,il aime me
    voir isolé me renfermé sur moi méme pour mieu me torturé.

    Méme quand je réve d'étre libéré il s'invite pour me faire cauchemardé et n'hésite pa
    au reveil a mi faire repencé.

    il a forgé une muraille autour de mon coeur et les armes qui la défendent sont les
    représailles et la rencoeur.

    Son acharnement me tue a petit feu mais je garde le sourire devant mes ayeu,j'enfile le
    masque pour mieu dicimulé ce malaitre afreu qui me comdanne a vivre malheureu.

    je doit t'avouer qu'un ange est venu me résoner m'aider a livré ce combat a mes coté me
    soulagé de tout ce mal qui avait hiberné au fond de moi toute ces années.

    C'est la plus belle chose qui me soit arivé est je c'est au fond de moi que c'est auprés
    d'elle que je doit resté pour finir ce quelle a commencé car c'est pour sa quelle est
    vnu me touvé.

    Pour elle je pourrai me sacrifier et tout lui donnée sans ésité elle ma confier une chose
    que je doit protégé c'est une lourde responsabilité mais je doit la comblé.



    Parole écrite pour l'ange qui veille sur moi.......

  • Oui, je le veux

    J'allais dire oui. Je le jure. Et puis le voir là, immobile, lui toujours en mouvement. J'ai du me rendre compte de qui il était vraiment. Un homme. Simplement, sans rien de plus que les autres. Un pénis, des os et de la chair. En l'observant droit comme un I, sourire idiot sur le visage, j'ai su que finalement il me fallait dire non. Je n'allais pas passer ma vie à supporter ce sourire béat d'admiration. Je suis certaine qu'il pensait que c'éatit le plus beau jour de sa vie, et ça m'a donné encore plus envie de faire dix pas en arrière.

    Prenez sa demande par exemple. Je n'arrive même plus à me rappeller. C'était au restaurant...banal. Il n'a même pas fait l'effors d'une demande grandiose. Allez savoir pourquoi j'ai accepté. Le vin surement. Ma tête me tournait, il me semble. Et lui, le même sourire heureux, qui illuminait son visage.

    J'ai tout de même tourné mon regard vers l'assistance avant de répondre. Ma future belle maman. Je lui enlevais son fils unique, la prunelle de ses yeux, elle qui était veuve depuis une dizaine d'années. J'ai vu défiler dans ma tête des déjeuner dominicaux devenant un passage obligé dans notre vie. Oh, non... Je n'en voulais pas de ces déjeuners où la moindre discussions serait d'un ennui mortel et où elle se sentirais obligée de faire un gigot qui deviendrait alors notre repas préféré. Mes parents, la larme à l'oeil qui nous regardaient avec bienveillance. "Notre fille quitte le nid". Devais-je réellement m'envoler vers un autre nid que je construirais avec l'homme immobile. Et tout le reste de nos deux familles resepctives impatient à l'idée d'entendre ma réponse, sourire scotchés aux lèvres. Pourquoi se sentent ils obligés de sourire?  Et pourquoi lui se sent il obligé de rester là immobile?

    Je ne pouvais pas dire oui. Devant eux, devant lui. Dire oui, oui, oui. J'ai donc dis non. Si j'avais su, j'aurais surement dit oui.

    Sa mère n'a pas apprécié cette réponse. Elle a bondit du premier rang directement sur moi, a enroulé son chale autour de ma gorge et a sérré fort, en hurlant que nul n'avait le droit de faire du mal à son fils, que j'allais payer. Elle serrait si fort, que j'ai étouffé, manqué d'air, je suis devenue rouge et puis j'ai rendu l'âme. Personne n'a vraiment réagi, c'est ce qui m'étonne. Depuis je hante l'eglise en soufflant oui à toute les mariées. Dire non, c'est la mort assurée.

     

  • Rouge

    Voilà. Je ne suis plus la même. Je suis allé au bout, je n'aurais jamais pensé en avoir le courage. J'en avais rêvé, milles fois. Chaque détail, l'exitation, la haine qui me portait. Je me suis mille fois réveillée déçue car ce n'était qu'un rêve. Et voilà. Aujourd'hui c'est la réalité. Une sombre réalité, qui résonne encore dans mes tripes, qui coule dans mes veines, qui coule sur mon visage. J'ai quitté son minuscule appartement tout de suite après pour retrouver la lumière du soleil. Et maintenant, debout sous les rayons du soleil, je savoure le fait d'être en vie. Mon coeur bat librement dans ma poitrine, libérée de sa présence, libérée du fait de savoir qu'il vivait quelque pars pas très loin de moi. Je contemple mes mains, celles là même qui lui ont infligé la punition ultime. Elles sont pleines de sang. La droite beaucoup plus que la gauche, et ce beau liquide sombre coule sur le sol. J'observe fascinée, comme si les derniers restes de sa minable vie s'en allait rejoindre la crasse immonde de la terre.

     

    Je respire fort, très fort, trop fort. Je suis heureuse. Plus rien ne m'effraie, je pense que je vivrais vieille, et que ce souvenir me portera durant les prochaines années. Je marche pour m'éloigner de cet endroit où se cache l'horreur, les gens se retournent sur mon passage et je leur souris. Je veux partager avec eux ce sentiment diffus de bohneur qui se répend dans tout mon être. J'ai pourtant l'impression de leur faire peur. Je comprend pourquoi en surprenant mon reflet dans une vitrine. Je suis couverte de sang. Mes long cheveux blond ont changé de couleur, et les pointes sont visqueuses, coulantes. Ma jolie chemise blanche que j'avais mise pour l'occasion a de longues trainées de sang sur toute la longeur et mon jean est beaucoup plus foncé aux genoux. Je ne savais pas que j'étais dans cet état là. Je ressemble à "Carrie" le personnage de Stephen King...térrifiant. Je porte la preuve de ce que je viens de faire. Cette vision fait monter en moi un sentiment plus confus...du dégoût de moi même.  Je ne suis plus du tout fière et mes genoux commencent à trembler. Je commence à pleurer et mes larmes se mêlent au sang que j'ai fait couler. Ca coule dans ma bouche, et ce goût métallique et salé me donne un violent haut le coeur que je ne peux retenir. Je vide mes tripes, là sur le bitume, devant les passant. Je vomis ma haine, je vomis celle que j'étais, je vomis mon acte. Mais malheureusement rien ne s'efface. Je reste là à vomir encore et encore, jusqu'a ce que de bruyants hoquets me coulent au sol. Et ma punition à moi arrive.

     

    Des policiers en civils sortent d'une voiture rouge, quatres hommes. Ils viennent vers moi et je leur lance le dernier sourire dont je ne serais jamais plus capable.

  • Mensonges

    J'ai regardé la télé ce matin. Ca faisait un moment que ça ne m'était pas arrivé...jusqu'a 13h, j'ai zappé et je suis tombé sur les infos. Ca n'a rien en soi de très original. Je l'admet. Je ne savais pas que le monde allait si mal. Personnellement je ne m'intéresse pas à autre chose que mon nombril, même ma petite amie ne m'intérresse pas vraiment. Elle me permet de ne pas aller trop mal, et de pouvoir rire parfois. Elle n'est pas désagréable à regarder non plus. Elle est de bonne compagnie je dirais, mais dès qu'elle s'aventure à vouloir me raconter des choses un peu trop personnelle je l'ignore et n'ecoute pas. Ca la décourage rapidement et elle finit par se taire. Je suis nul en histoire aussi, retenir des dates qui ne me regardent pas, autant dire que de mon point de vue c'est une phenomenale perte de temps. Je vais vous avouer une chose  l'humanité me parait tellement irrecuperable que je ne souhaite pas être meilleur qu'un autre car la moyenne est trop dure à relever, et ce n'est pas moi simple mortel parmis les autres qui vais pouvoir y faire quelque chose. L'altruisme est pour moi un concept inutile. Pour un acte de bonté effectué combien d'autres barbares...je n'imagine même pas.

     

    Et pourtant ce matin j'ai été remué en regardant les infos. Je ne savais pas que le monde allait si mal. Déjà que mon opinion sur le monde ne vole pas haut, j'étais surpris de voir que c'était pire que je le pensais. Après le journal, les yeux écarquillés j'ai pu grace a une emission dont j'ai oublié le nom, découvrir la connaissance des Free Hugs. C'est après cette emission que mon idée m'est venue. J'ai fait le pari un peu fou d'aller distribuer des Calins gratuits au monde du dehors qui allait mal. Un acte d'amour envers un monde que je n'aimais pas forcément...paradoxal, mais je me suis dit que je le devais à moi même. Pourquoi? J'ai beau reflechir, je ne vois pas de réponse. C'est peut être cela de regarder la télévision, on se remplit le crâne et on s'incite ensuite à faire des choses sans queues ni têtes. Cela dit, j'ai tout de même chercher de quoi confectionner une jolie pancarte Free Hugs, j'ai enfilé ma parka, et je suis sortit.

     

    Au début, la population fut peu encline à recevoir mes câlins. Mais j'ai fait mon show, un peu comme au marché. En gesticulant, modulant ma voix, j'ai commencé à distribuer de plus en plus de calins! Des jeunes, des vieux, des fous, des propres, des sales! C'est fou comme j'y ais vite pris goût. Oh c'était amusant, j'ai commencé à aimer le monde parce que le monde venait enfin vers moi. Ou c'était peut être moi qui venait enfin au monde. Et puis, j'ai vu ma copine arriver, un large sourire au lèvre. J'ai ouvert grand mes bras, elle s'est élancé, s'est blotti au creux de moi, et là...

    Quelle douleur! Elle m'a poignardé, je l'ai vu retirer sa lame avec un sourire vicieux sur le visage.Elle m'a embrassé et l'a planté une nouvelle fois. Même douleur, je voulais hurlé, mais je pense que j'étais trop étonné pour ça. Les free Hugs, c'est dangereux.

  • Un matin

    Elle se lève avec la sensation d'avoir raté quelque chose dans sa nuit. Elle a la chair de poule,et frissonne. Sa chambre est à peine éclairée, l'épais rideau noir laisse à peine passer la lumière du jour qui se lève. Ses paupières se plissent encore légèrement en tentant de s'habituer à cette pénombre dérangeante. Assise dans son lit, elle se rend compte que ses draps sont humides et anormalement froissés. L'espace d'un  instant elle se demande si elle ne s'est pas oublié, c'est surement cela qui a du se passer...glissant la main vers son entrejambe, elle se rend compte que sa culotte n'est plus là, à la place se trouve son sexe, gonflé et endolori. Elle retire vivement sa main et serre ses cuisses, mais ressens aussitôt une douleur lancinante. Etonnée, elle rejette ses draps pour contempler ses jambes, et découvre horrifiée les marques violacées à l'intérieur de ses cuisses. Incapable de mettre des souvenirs sur ces mystérieuses marques, elle se rallonge en fermant les yeux. Tandis que de l'autre coté du rideau le soleil continue son ascension dans le ciel, elle fouille dans sa mémoire. Mais c'est le trou noir. Elle décide de se lever. Se met debout devant son lit et peut contempler l'étendue du desastre. Sa chambre d'habitude si bien rangée, a été métamorphosée. Des vêtements jonchent le sol, aussi bien masculins que féminin. Des bas, des chaussettes, toutes sortes de lingeries, des jupes et des pantalons, des chaussures partout...En se retournant pour contempler l'autre côté de sa chambre, elle se rend compte que des tas de bouteilles de vin rouges, de champagnes vides fleurissent le sol. Elle qui ne boit pas...Son regard se porte à nouveau sur les marques à ses cuisses, et en baissant la tête elle remarque d'autre marques sur ses seins..comme des morsures. Etrange.

    La chair de poule s'intensifie, et puis elle a froid, elle ne comprend pas grand chose à ce matin là qui n'est pas comme ses autres matin. La présence de ces vêtements qui ne sont pas les siens...En posant une nouvelle fois les yeux dessus, elle se rend compte que si les vêtements et les chaussures se trouvent encore dans sa chambre c'est que leur propriétaires, eux devaient se trouver quelque pars dans son appartement. La peur au ventre, dans sa nuisette en satin, pied nus, elle se décide à sortir de sa chambre.

    La lumière du jour, éblouissante l'aveugle lorsqu'elle ouvre la porte. Elle entend des rires venant de la cuisine...surement les propriétaires des vêtements. Vaillante, elle se dirige en direction du bruit. Elle est soulagée de voir, en passant devant le salon que le reste de l'appartement à garder son apparence d'origine. Néanmoins plus elle s'avance, plus elle se rend compte que son corps est endolori et sa peur se fait plus forte.

    Des inconnus tout nus. Voilà ce qu'elle trouve dans sa cuisine. Son regard s'est à peine posé sur ces gens que tout lui reviens...le club, les verres enchainés, la PARTOUZE...

  • Je suis

    Moi,

    Mes peurs, mes angoisses

    Moi,

    Mes envies, mes amours

    Je suis celle que l'on attends pas

    Celle qu'on ne sait pas

    Je suis pleine de rêves 

    En moi coule de la sève

    Une sève absolue d'amour

    Elle me fait vivre, avancer

    Me fait rire et sourire

     

    Moi,

    Mes plaintes qui me tracassent

    Moi,

    Mes erreurs, mes atours

    Je suis celle qui a survecut

    Celle qui se met à nue

    Celle qui se protège

    Celle aux milles arpèges

    Je vit avec vous

    Je vis pars vous

    Moi,

    Mes secrets, ma vérité

    Mes mensonges, ma lacheté

     Moi,

    Mes pas en avant

    Mes pleurs dedans

    Je suis celle qu'on attache

    Celle qui se libère

    Celle qui souvent se cache

    Celle qui est forte et faible

    Qui vit de mots et d'amis

    D'hommes et d'étreintes

    Je suis moi 

  • Lointain

    Les hommes, les femmes et toi
    Circulent autour de moi
    La foule et toi
    Me nargue parfois
     
    Je souhaiterais te voir
    Tatonner dans le noir
    Et revivre l'histoire
    Ecrite a l'encre noire
     
    Toi et eux
    En ce milieu
    Sourire malheureux
    Déchirent nos voeux
     
    Je te sens loin
    Et ton sang malsain
    Se vide en mon sein
    C'est leur seul dessein