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EdnaMendes - Page 8

  • Sois Belle et tais toi!

    Il ne fait même pas semblant. Il ne m'aime plus et pourtant il se traine toujours du matin au soir dans mon appartement. Je le vois bien qu'il n'est plus attiré par moi. Il y a peu de temps encore il me regardait comme si j'étais un diamant rose ou quelque chose du genre. Ses yeux se posent sur moi aujourd'hui, et ils sont vide. Plus aucune émotion à ma vue. Il faut dire qu'en à peine deux mois je me suis transformée en femme tout à fait banale. Marre de faire milles effors pour lui plaire. mon relachement à parfaitement fonctionné, je ne lui plais plus. Plus d'épilation à la cire, ma guerre des poils à cessée. Plus de tartine de produits cosmetique, plus de rimmel, plus de rouge à lèvres, plus de blush. La nature à reprit ses droits sur moi. Et je me préfère comme ça. Je réapprend à découvrir mon visage. A force de le voir couvert de mon eternel et parfait maquillage, j'avais oublié à quoi je ressemblais vraiment. Et je me trouve belle. J'aurais aimé qu'il en soit de même pour lui. Il n'a rien osé dire, mais pire, son silence méprisant me tue. Pas littéralement. A l'instar de ce que j'avais décidé pour lui. Le tuer. Mais d'abord lui apprendre à délaisser le superficiel. Je lui ais servi un verre de gin aromatisé au somnifère. Je l'ai ligoté avec des bas en satins, ceux qu'il préférait. et je l'ai obligé à ingurgiter de la cire. De la merveilleuse cire orientale luisante comme du miel. Il faisait un bruit horrible, un mélange de deglutition difficile et de gémissements pueril. Assez étonnant de sa pars, l'homme viril et puissant. J'ai ensuite épilé entièrement son anatomie à la cire chaude, sous ses hurlements comique. Ce fut un moment assez amusant. J'ai bien rit. Je l'ai maquillé, parfaitement, à la fin il ressemblait presque à une femme. Le resultat m'a rendu très fière, je ne pouvais douter que le grand final serait grandiose. Et en effet il le fut. Je lui ais administré un cocktail de pilules ant vieillissement, amaigrissantes, pilules contraceptives, fortifiant et autres dosettes de beauté. Au bout de quarante huit heures de ce traitement, il est mort en souriant. Peut être se trouvait il enfin beau?

  • Faille

    Il y a cette faille en moi que personne ne devine. Les apparences. Forte. Ce mot que je dois porter tout le long de ce chemin qui s'appelle la vie. Même si souvent je ne le suis pas. en silence je hurle ma souffrance, personne ne l'entend.

  • Toxique

    Je ne joue pas. Même si j'aurais préféré. Ce n'est pas comme si j'étais amoureuse, mais plutôt comme si on m'avait prêté un bijou rare et précieux qui jamais ne sera à moi. Il me flatte et je ne me lasse pas de l'admirer, mais voilà je dois le rendre. Comparé un homme à un bijou n'est pas banal, notamment cet homme là, mais j'ai beau retourner toute cette situation dans ma tête, je ne vois pas d'autres image qui conviendrais. L'avoir à ma portée, c'est tout a fait exitant. Ses yeux sont comme deux billes d'un vert emeraude couvert d'un léger voile qui scintille par inttermittence. A ses pieds je le couvre de mon regard qui le supplie de me regarder avec désir. Je crois qu'au début il aurait pu, mais ce que j'ai fais l'a définitivement dégoûté de moi.

    Je l'ai croisé dans un square désert. Il n'y avait que lui et moi. Il lisait un livre, assis sur un ban les jambes croisées et le dos voûté. Dès que je l'ai aperçut je n'ai pu détaché mon attention de lui. Et là où je sais que je voulais l'emprunter pour quelques temps c'est lorsqu'il a levé les yeux vers moi. Il a esquissé un sourire, m'a contemplé un long moment et a replongé dans son livre. Mon coeur a moi n'a replongé nulle pars, il était déjà totalement imergé en lui. J'avais chaud, et à l'idée que je ne puisse jamais le toucher, ni le revoir j'avais froid.

    Il me le fallait. La raison? J'ai dû la perdre quelque pars dans ses yeux.

     

    a suivre

  • La Neige

    La passante au manteau bleu passe. Elle marche avec peine à cause de ses hauts talons et de la neige qui monte jusqu'a ses chevilles. Oui, cette nuit il a neigé et un joli manteau blanc à recouvert la ville. Je n'aime pas le blanc, encore moins les passantes au manteau bleu qui ont la bêtise de vouloir rester chic en toute saison, peu leur importe si leur pieds finissent gelés. Je suis posté à ma fenêtre et je compte les chutes, les glissades, les passantes à manteau bleu. Ma femme se prépare à aller travailler, et elle aussi bientôt ne sera plus qu'une passante à haut talons. Oui, j'ai épousé ce genre de femme, celles qui font passer leur esthetisme avant tout. Elle vient de passer près d'une heure à se transformer en femme fatale. Crèmes, fond de teint, blush et j'en passe, je ne connais pas tout les termes techniques. Vous l'auriez vu au réveil, quand elle n'a plus son masque de reine de beauté, elle semble fade, totalement éteinte. Et à l'instant elle sors de la salle de bain, illuminée, une autre femme. C'est assez effrayant. Comme si j'étais marié à une schizophrène. Elle porte une simple robe noire assez courte avec un collant noir et aux pieds des escarpins rouge. J'ai envie de lui demander si elle va faire le trottoir, mais je me mord la langue, je me retiens. Elle viens me coller un enorme baiser tout rouge sur les lèvres, puis enfile son manteau rouge en chantonnant. Sa fausse joie de vivre m'horripile. Ma très belle femme se dirige vers la porte du jardin pour ouvrir à notre chat. En la regardant se tenir debout devant la neige, je me rend compte du contraste magnifique entre le rouge de ses chaussures et son manteau avec le blanc immaculé de la neige. Je m'approche par derrière et pousse ma femme. Elle tombe à genous, surprise, et me lance un regard amusé, ce qui a le don de m'exaspérer. Alors je me saisi du tuyau d'arrosage, et avant qu'elle n'ait put se mettre a hurler, je serre fort très fort. Elle fait de drôle de bruits, s'étrangle et se tait enfin. Soulagé, je me saisi d'un sécateur qui traine sur les dalles de jardin. J'observe son corps inerte, je la deshabille, son si beau corps nu m'apparait enfin et là je coupe. En plein milieu de son ventre, et le sang coule. Le rouge vif de son sang se répand sur la neige blanche, et j'aime ce contraste. La neige devenue rouge me plait beaucoup plus que l'ancienne neige blanche.

  • Le prix

    Mon père était persuadé que cent milles était le chiffre magique. Ma mère gardait le silence, plongée dans une grande reflexion. Je l'avait toujours connue plus réfléchie que mon géniteur. Elle devait reflechir à toutes ces choses que la somme pourrais lui permettre de payer et les envies qu'elle lui permettrait d'assouvir. Je ne pouvais que les contempler, fascinée par le zèle qu'ils mettaient à cette entreprise. Fixer un prix. Cela semble facile. Et pourtant, donner une valeur à ce qu'on veut vendre demande une profonde méditation. Si j'avais à faire, ce qu'ils s'étaient décidé à faire, je serais surement aller chercher un avis extérieur, mais pour eux l'enjeu était trop grand. Mon père malmenait ses cheveux bruns bouclés en les triturant, comme si cela allait lui apporter la solution. Ses yeux tournaient très vite dans leur orbites et dans tout les sens, j'avais l'impression qu'il devenait fou. Voilà deux bonnes semaines que cette décision absurde leur était venue, et voilà donc deux semaines que je les observait sereinement en souriant. D'accord ils avaient décidé de me vendre, cependant ça ne me faisait ni chaud ni froid. Grand bien leur fasse. Je ne pouvais me résoudre à aimer des parents qui me considéraient comme un simple accessoire dont on pouvait se débarrasser contre de l'argent. Ils avaient eu des années fastes où le caviar et le champagne faisait partie de leur quotidien, et même alors je n'étais pour un qu'une simple reproduction miniature d'eux mêmes, dont ils étaient fier plus par vanité que par instinc maternel et paternel. Je ne les ais jamais appellés ni papa, ni maman. ni père ni mère. Elle, j'évitais soigneusement de l'appeler, j'évitais d'avoir à lui parler, je ne l'ai jamais nommée, car j'ai appris bien vite que nommer une chose c'était lui donner de l'importance. Lui, je l'interpellais par des hé, ho, je communiquais à l'imperatif : donnes, prends, tiens. Et douze ans après ma naissance, la ruine. Je m'y suis faite, de leur richesse, je n'avais toujours eu que les miettes. De leur pauvreté, je n'espérais pas mieux, je n'ais pas été déçue. Me voilà donc sur le point d'être vendue, et il n'étaient même pas d'accord sur le prix. Cent milles euros...

    L'idée m'est venue aussi soudainement qu'une envie de me vider la vessie. Je suis allée dans la cuisine, j'ai ouvert le tiroir dans lequel ma mère rangeait les couteaux, j'ai choisi le plus tranchant et je suis allée les rejoindre. Devant eux, j'ai commencé à me trancher les veines. Partout où j'apercevais mes vaisseaux bleu ou vert je coupais. Lorsqu'ils s'en sont rendus compte, il n'y avait plus rien à vendre que mon corps inerte.

  • Au téléphone

    Quand mon téléphone a sonné, je n'ai pu que soupirer et longuement. Je savais que je ne devais pas répondre mais je savais d'autant mieux que j'allais le faire. Ma main s'est saisie du combiné. Un vieux téléphone rouge pétant des années soixante dix que j'avais hérité de mes parents. Dans ma main toute pâle, le rouge paraissait presque vulgaire. J'étais fascinée par le pouvoir de cet outil de communication dont plus personne ne pouvait se passer, fascinée parce qu'a l'autre bout du fil, à des kilomètres d'ici il pensait à moi et avait décidé de me parler et comme par magie, grâce à un inventeur ingénieux nous allions pouvoir nous dire ces choses qui nous méneraient encore un peu plus loin dans l'indécence.

    Avant de prononcer le "allo" de rigeur dans ces cas là, j'ai écouté sa respiration rapide et impatiente. Je l'imaginais préssé d'entendre ma voix, d'écouter mon être répondre à son corps. Lorsque enfin j'ai pu prononcer les mots magiques, j'ai senti le rouge me monter aux joues, et tout près de mon oreille j'ai entendu un râle de soulagement. Il avait eu peur que je ne réponde plus à ses appels, même s'il restait persuadé que je n'en avait pas la volonté. Ce que je ne lui avait jamais dit c'est que rien qu'au son de sa voix tout mon corps s'embrasait en un instant, et je devenais aussi brulante qu'une flamme de bougie si il commençait à me carresser de ses mots. Je n'avais de cesse de me mordiller les lèvres pour rester consciente de la situation et même alors j'avais du mal à garder les pieds sur terre. Il était capable de me faire perdre la raison. Le plaisir est un doux ennemi. Très dur à dompter, très dur à battre car quand il est là, il deviens plus que difficile de garder sa raison intacte. Ma raison me hurlait de me retirer, mais le désir était plus fort. Et sa voix à l'autre bout du fil me plaisait tant. Ensemble, on refaisait le monde, on se racontait nos vies et rien ne pouvait venir atténuer ce désir fou qui nous animait. Cette fois là j'avais pris la résolution d'y mettre fin, mais le téléphone me lancait des éclairs rouge, et je ne savais comment interpréter ça. Alors comme toutes les autres fois, je me suis abandonnée, j'ai laissé mon corps me dicter ma conduite, et j'ai partagé avec lui une nuit de folie.

  • Mon présent

    Ce ne sont pas des larmes, mais la pluie. Et pourtant, si je me mettais à pleurer qui pourrais faire la différence? Je me retiens pour ne pas gacher cette magnifique averse. C'est comme si elle tentait de laver les salissures des hommes, les marques qu'on laisse jour après jour, les cicatrices que porte la Terre à cause de nous. Mais en fait je sais que cette pluie ce sont toutes les larmes que je n'arrive plus à verser. En tournant la dernière page du livre de toutes les vérités j'ai vu ce qui nous attendait. Nous tous, la race humaine. Et il a commencé a pleuvoir, comme si la nature se calquait sur ce que je ressentais à l'intérieur. Sauf que moi, je suis incapable de verser des larmes. Pourquoi pleurer pour une humanité déjà morte? Des Hommes qui savent qu'ils courent à leur perte mais continuent d'y aller sourire au lèvres qui plus est. Il n'y a aucune excuse, nous savons tous, mais préféront faire mine de ne pas savoir, ignorer et continuer sur notre même lignée d'êtres haineux et ravageurs. A faire mine d'être libre sur une terre ou personne ne l'est, même pas moi. Je commence tout juste à saisir la portée de tout ces mots que je viens d'assimiler. Dans un monde où le livre de la vérité trône en premier plan dans une librairie, mais en toute indifférence, je ne veux plus m'impliquer. 6 milliards d'aveugles, une poignée de gens qui savent et prennent en compte, une poignée de gens qui savent et tentent d'etouffer la vérité, une poignée de gens qui savent qui tentent de se sauver eux même, sans entrainer les autres. J'ai demandé à une amie ce que l'humanité pouvait faire de bien, elle m'a répondu de l'art...je ne vois même pas en quoi l'art peut sauver l'humanité. Est ce que La Joconde peut nourrir un enfant qui a faim? Est c'e qu'un Picasso peut guérir d'une maladie? Rien n'est moins sur...Alors que pouvons nous faire de bien réellement? S'entraider...Partager...Aimer....S'unir...oui s'unir tous dans un même combat...je n'aime pas ce mot...mais y'en a t'il d'autres? Lutte...bataille...que de mots violent pour décrire un sauvetage en fait. Notre sauvetage commun....Mais pour se sauver il faut le vouloir...et qui le veut vraiment?

  • Pourquoi...???



    Pourquoi...???




    Pourquoi a tu tout gaché alors que j'avai tout fait pour transformer nos réve en réalité ?

    Pourquoi ce manque d'affection qui ma éloigné un peu chaque jour de notre passion?

    Pourquoi temps de mensonge qui me ronge temps de cachoterie qui me meurtri?

    Tu n'a pas su m'aimer comme je t'aimer,tu été la seul que je désiré,dans mes réves c'est ta silouhétte
    qui se déssiner et au reveil c'est mes pencé que tu envahisser.

    Je me demande aujourdhui,pourquoi c'est auprés d'une autre que je passe mes nuits,pourquoi ce quelle
    fait pour moi tu ne la pas réussi,sa chaleur,sa douceur dont javai envi.

    Je n'est pas de regret car tout se qui falait faire je l'ai fait,j'ai tout éséyé tout tenter,m'accroché
    a céte amour sans détour.

    Tu me disai de pas écouter les rumeurs,j'ai laisser le temps et c'est lui qui ma montré qui tu
    été vrément.

    Je n'est pas fui a cose des "on dit" mais a cose de se manque d'inplication dans notre relation.

    Tu ne peut me reprocher que de t'avoir aimé,t'avoir tout donné et bien plus que se que tu pouvait imaginé,
    je t'avai laisser les clef de mon compte de fée tu ai entré pour tout sacagé a tout jamais.

    C'éte endroit est soullé par les larme de sang que ji ai verssé toute ces années,toute c'est nuit s'en répit
    a réver enlasser dans notre lit.

    L'enfant qui aurai du soudé nos vie tu n'en n'a jamais eu envi et quand tu parlé de m'en donner cété
    pour mieu me l'heuré,mieu m'amadoué pour faire se que tu voulé de ma volonté.

    Pour moi tu été ma fiancé et la bague que je t'ai donné cété pour te le prouvé que j'aimer s'en compté,de tout
    sa tu en n'a jouer méme jusqu'a te moquer de mes projet.

    J'ai cru que tu été la femme de ma vie mais aujourdhui se qui reste de toi c'est un souvenir au fond
    de mon esprit.

    Aujourdhui tu t'en mort les doigt,quand je t'est quitter tu est réster sans voie comme si t'avai laisser passé
    ta proie car le bon dieu avait mi en toi...le bohneur...qui été... moi.