Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Perdue dans l'immensité de ma prison

Je m'enchaine. J'oublie de m'en libérer. Je m'étouffe. Sans issue. Troublée. Je ne sais par où m'échapper. Ivre de mes attentes, de mes envies, de mes rêves. Ivre de liberté, je m'enchaine. Paradoxale. Je me tais et j'hurle mon besoin de suivre ma voie. Quelle voie? Quelle femme je suis. Je ne sais plus. tout est floué, comme un code crypté que je ne déchiffre pas. Je me noie dans la liqueur de ce vin si sucré qui m'enivre et mes doigts s'affolent pour livrer ici ce qui se joue en moi. Un conflit permanent entre celle que je suis et celle que je ne connais pas encore. Que je deviendrais peut-être si je me libère. Si mes peurs cessent de m'étouffer. Je te devine toi la femme indomptée, celle qui défie le sort, qui claque le sol de ses talons, fière et désinvolte. Sensuelle et charmante. Qui es tu toi, jeune écervelée qui vit en moi étouffée mais si bruyante. Tu prend de la place alors prend ta place et respire. Ecrase cette carapace qui te rend lente et prisonnière. Broie tes liens et envoles toi. Tu as foi en l'univers et je te fais confiance mais prends ma main et extirpe toi de cette chrysalide qui t'as métamorphosée en une femme sans voix. Crie! Je t'entendrais et guidée par tes soupirs j'irai vers cette lumière qui t'habite. Et guidée par ta voix j'irais vers moi. 

Les commentaires sont fermés.