Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Miettes

Tu vois, mon coeur, quand je te l'ai offert c'était par pur égoïsme J'aurais voulu que tu en prennes soin comme de la prunelle de tes yeux. Je voulais que tu le fasse briller de bonheur, palpiter de joie et battre d'allégresse. C'est un peu ça qu'on appelle l'amour. En fait, je voulais simplement que tu m'aimes. J'en ai trop demandé dis? Je ne suis pas du genre à quémander, mais tu avais l'air de dire oui. 

Bon, je te l'ai confié, tu m'as promis le tiens pour plus tard. Tu avais peur d'avoir mal, alors il y a longtemps tu l'avais mis sous clef quelque pars, et la clef tu l'as égarée. Alors évidemment je ne pouvais avoir ton coeur avant que tu aies retrouvé cette clef si précieuse. Avais tu vraiment envie de la retrouver? Je ne te voyais point chercher. 

Mon coeur, tu l'as examiner sous toutes les coutures Le ventricule gauche, et puis le droit. Mes artères n'en pouvaient plus de gaieté. Ah! je sentais mon bel organe devenir fou d'amour. Il s'excitait, il sautillait, heureux de vivre enfin.  Tu le dorlotais, tu le câlinais, je ne pouvais rêver mieux. 

Jusqu'a la première éraflure. Ce n'est pas très douloureux au début on ne saigne pas beaucoup. Puis les lacérations se font plus profondes et là. Aie. La douleur deviens aigüe. Tu t'es servis de mon coeur comme d'une poupée Vaudoue. A planter des épines dedans pour me faire de plus en plus mal. Et puis enfin tu me l'as rendu, tout écorché, mêmes les veines ont rendues l'âme. 

 

Et la clef de ton coeur au fait, l'as tu retrouvée?

Les commentaires sont fermés.