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EdnaMendes - Page 4

  • Toxicomane

    Je tend la main pour te toucher, t'effleurer. Un vide. Je tend le bras, plus loin. Toujours rien. La violence avec laquelle notre rupture reviens à moi me fait tituber. Je ne tiens plus debout. C'est parce que j'oublie tu sais. Dans la journée, je pense à toi, je souris. Je me dis que je te verrais ce soir. Je rentre, et tu n'es pas là. Le bruit que fait le silence à mes oreilles est assourdissant. Tais toi le vide, et toi reviens! Je m'insurge. Reviens. Je supplie, je râle, j'espère, je déséspère. Et à bout de force je m'écroule. Le matin suivant rien ne change. Je me souviens de tout. Ma main dans la tienne, qui ne voulait pas lacher, qui tenait fort. Oui, je m'y aggripait comme si tu allais me sauver. Avec une confiance aveugle. J'avais tant besoin de toi que j'avais oublié de me protéger. J'ai laissé ma ceinture de sécurité sur le côté. Je n'avais plus aucun filet, mais j'avais une foi nouvelle. En nous, en toi, en tout. Et là je suis seule. A ressasser des souvenirs qui s'entêtent à valser dans ma tête. Des souvenir tout chaud, tout miel, tout doux, qui contrastent avec ma solitude toute froide. J'entame une longue descente en rappel. Pas à pas, je glisse plus bas encore avec des yeux étonnés. On ne s'y attend pas. Je ne m'y attendais pas. Mais voilà tu l'as dit, je serais mieux sans toi, je suis mieux sans toi, je vis mieux sans toi, j'aime mieux la vie sans toi. Et là t'es où. Où es tu? Quelle est la distance qui nous sépare? Je peux tendre mon bras encore, jusqu'a toi, et peut être alors tu prendrais à nouveau ma main dans la tienne en serrant fort. Sois raisonnable, oublie le. sois raisonnable...Ma raison ne veut pas t"oublier. Ma raison te hurle de revenir. Parce qu'on ne meurs pas d'amour, mais on se fane. Raisonnable...Oui, je t'oublie, je t'oublie, je t'oublie et je pense à toi. encore, toujours, parce que mon coeur ne veut pas se serrer pour t'en faire sortir. T'es là au chaud au centre de moi et je n'y peut rien. Je continue de tendre la main tout les soirs et peut être qu'un jour tu reviendras t'y accrocher.

  • La poupée

    J'avais quinze ans lorsque je me suis tuée.Désarticulée.

    Jeune mais ratée. Comme un oiseau sans aile. Une fée sans pouvoir. Un ecrivain sans mots. Désarticulée. Une poupée avec laquelle on jouait, sans faire attention aux bosses. Parce que bon, oui j'étais ratée alors c'est comme si j'étais pas là. Je passais de lui à elle, d'elle à lui la bouche en coeur, le coeur en berne. Je ne disais rien. Alors c'est comme si je disais oui. Je ne disais pas non. J'étais là sans l'être. J'étais là pour de faux. Et mes yeux pleuraient, mais sans larmes. J'étais si sèche. Je ne buvais pas. L'eau c'est la vie. L'alcool rend abruti. Je ne buvais pas. J'étais déjà morte avant de m'être tuée. Parfois je mettais mes deux doigts de la main gauche sur mon poignet droit pour chercher mon poul et je ne le trouvais pas. Je ne le trouvais jamais. J'étais déjà morte.

    Lui, me regardait avec un sourire pas beau. Et elle ne me regardait pas. Mais elle me touchait là en bas, ou ma poitrine des fois. Il la regardait faire en disant que j'aimais ça. Ah, oui peut être que j'aimais ça. Je ne sais pas. Je ne ressentais pas. J'avais des grands yeux comme des billes noires qui les regardaient sans expression. Et puis il m'a cassé un jour. Au lieu de me toucher avec ses mains toutes sales. Il a posé sa langue rouge avec son haleine de gin sur mon cou, et puis partout. Et puis je me suis cassée, pliée en deux quand il a mis sa chose. C'était pas très doux. Ca m'a fait mal. Et puis elle était là à sourire en gémissant. C'était comme un vagissement ses soupirs. Elle était contente, et moi j'étais cassée. Elle a essayé de me réparer avec de la soupe après. Et puis j'ai vomis. Elle a nettoyé en hurlant des mots que je n'entendais pas. Il m'a ramassée et a dit qu'il fallait m'habitué. Il l'a fait encore. Elle l'encourageait. C'était si dur, qu'elle l'encourageait. Désarticulée. Comme une poupée. Mes bras tout frêle tremblaient tout seul. Je ne sais plus combien de temps ça a duré. Et puis comme j'étais déjà morte j'ai décidé de me tuer. C'était facile en fait. J'ai coupé là où c'est le plus bleu sur mon poignet, et pour ne pas salir je buvais mon sang, et après je ne me rappelle plus.

    J'avais quinze ans et j'étais morte.

  • La capitale

    Il était une fois, un homme, qui vivait dans ce qu'on appelait alors le 21è siècle. Sa vie filait à tout allure dans une capitale, une capitale à 100 à l'heure. Il se sentait piégé dans ce tourbillon d'humains, de machines, de bruits et de saletés. Cet homme savait que ce n'était que passager car il aspirait à changer de monde, de temps, de siècle. Il voulait que ses valeurs puisse le faire vivre totalement, car quoi qu'on en dise cette capitale anihilait les valeurs profondes de tous. Il est tellement plus simple dans cette capitale de vivre les mêmes valeurs pour tous, pour que le tourbillon reste uniforme. Travail, argent, travail argent, toujours la même rengaine. Le superficiel et les apparences étaient les nouveaux leitmotiv de cette megalopole. On s'y levait très tôt, on s'y couchait très tard, parfois même pas du tout. L'humain n'était plus qu'un robot, avec ses poches, ses sacs, ses mains remplis de technologies censé l'aider à mieux communiquer. Et lui, l'homme avait la désagréable impression de ne plus savoir parler qu'a travers un micro, il avait oublié ces choses que l'humain avait d'inné, plus aucun de ses besoins ne l'étaient. Du préfabriqué, du dicté, de l'imposé. Il oubliait même parfois de quoi il avait envie lui même.

    Il recherchait souvent l'absurde, l'incongru, le décalé. L'anticonformisme était pour lui une source d'inspiration. Il aimait creer, sentir qu'il avait donné vie à quelque chose dont le but était de rendre les autres un peu moins cons. Faire bouger le quotidien de ses voisins aussi inconnus soient-ils. L'inconnu ne lui faisait pas peur, ni les inconnus, et sa capitale en était pleine. Pleine d'anonymes, pleine de visages sans noms qui attendaient d'être baptisé. Et souvent, il arpentait les rues, ruelles et avenues pour trouver l'inconnu qui saura lui révéler la beauté du monde. Car c'était cela qu'il recherchait, découvrir que le monde était beau, car il n'y croyait plus vraiment. Alors il cherchait les preuves de cette beauté effacée qui n'existait en secret que dans le coeur de ceux qui avaient sur la préserver jalousement.

  • Deux femmes qui se tiennent la main

    Au bout des mots il y eut leur baiser. Le premier. Un premier baiser comme une fin. La fin d'une errance.

    Le rose est la couleur de ma ville, là d'où je viens. Mais ma vie n'était pas rose. Et j'allais de coeurs en coeurs, d'espoirs en espoirs, de déceptions en déceptions. Je prenais l'amour dans les yeux de ma grand mère. Elle qui a su m'apprendre la pureté des sentiments. L'amour inconditionnel. Et je lui donnais en échange le meilleur de moi. Elle prenait en souriant, et ces moments là, ils étaient rose. Mais les autres, ils n'étaient pas tendres. Et j'avais l'impression de m'enfoncer dans le sol. Je me ratatinais, mes rêves me semblaient loin. La distance pour les atteindre me faisait peur. Je ne lachais pas pourtant. Je tendais les mains, même s'ils cherchaient à me les couper. Elles tenaient bon. Je m'ancrais au sol pour ne pas m'enfoncer plus bas. J'essayais de toutes mes forces de ne pas m'oublier, de ne pas leur donner raison. Et ces autres, qui ont pris mon coeur sans me donner le leur, qui m'ont laissé vide de larmes. J'enrageais. Aimez-moi. Je voulais que quelqu'un m'aime. J'avais tant d'amour à donner.

    Je vivais d'un troubillon d'amour. Pas le sage que les gens bien pensant appelle amourette. Un amour passion. Un amour sauvage. Sauvage et doux. Il y avait elle et ses cheveux blonds, et ses lèvres sucrées. Il y avait lui, brun, regard noir et clair. Il y avait eux, et je me laissais porter. Je les laissais prendre place dans ma vie. Un, deux, trois. Trois, âmes d'amour. Un tas de chair. Et j'aimais ça. Même si, même si. Je voulais plus. Beaucoup plus. Mais ils ne pouvaient pas. Ils voulaient plus. Et je donnais. Je m'essouflais. Mais je donnais. Je prenais ce qu'ils offraient. Et j'avais du vide à l'âme. J'avais ma famille. Pleine de vie. Ma tribu. Partout autour, qui remplissait la moitié de mon vide. Ils étaient là, toujours. Un coucou, deux coucou, des bisous. Des cafés, des dîners. Des matins, des soirs. Des grands, des petits, des moyens. Et ils étaient partout dans ma vie.

    Elles ont échangés des heures durant devant leurs écrans. Des mots, des phrases, des bouts de vies. Elles ont pleurés sur leur claviers. L'une au sud, l'autre au nord. Et leurs mots se rejoignaient au centre pour les premières étincelles.

    Un jour j'ai eu froid. Un jour elle a eu froid, et je lui ai offers de venir au chaud chez moi. Dix heures plus tard j'étais là. Devant elle. Et l'écran à disparu. L'écran a disparu et c'est comme s'il n'avait jamais été là. Je l'avais toujours connu. Je l'avais reconnue. Et c'était une evidence ce baiser. Une échange. Un abandon à elle. Je m'abandonnais à elle. Et je n'eus plus froid. Comme promis j'étais au chaud entre ses bras. Ses lèvres étaient un havre d'amour. Ses lèvres...

    Ce n'était pas un coup de foudre c'était bien plus. Elles n'ont pas réussi à se quitter. Adieu la ville rose. Adieu. Mais bonjour toi, bonjour mon amour. Tu sais que je t'aime? Oui.

    Je lui ais dit oui. Je lui ais dit oui pour la vie. Et je suis heureuse. Elle se blottit contre moi quand elle a peur. Elle me grignote le cou et me fait le meilleur café de tout les temps, et rien que pour ça je ne peut que l'aimer.

     

     

  • Mon coton

    Mes mains sont marquées. Striées de micro coupures, gonflées d'ampoules et bleuies d'avoir trop travaillées. Je rêve qu'elles soient fines et douces comme celles de Rosalie. J'ai seulement vingt ans et lorsque je rentre la nuit tombée, j'ai l'air d'en avoir déjà cinquante. Toute la journée courbée à cueillir le coton en écorchant mes mains qui auraient pu êtres si belles sans ça. Ma vie se déroule dans une routine accablante. Du matin au soir je suis pliée en deux au milieu de ce champs immense. Aussi loin que se porte ma vue, je vois du coton, du coton blanc, partout autour de moi. J'ai même souvent l'impression d'en avoir au dessus de moi. Le ciel, quand il est blanc, ne fait qu'un à l'horizon avec les têtes de cotons. Je rêve souvent, tandis que mes mains suivent le rhytme sur les tiges végétales. Je cueille en rêvant. Je rêve en cueillant. Je rêve tout le temps. Je vis courbée. Courbée sur mon coton, courbée devant les maîtres, courbée devant mes parents. Et quand enfin je me redresse, j'ai mal partout. Je vois le monde d'un peu plus haut et j'aimerais prendre encore plus de hauteur. Découvrir autre chose.

    C'est d'ailleurs courbée, que j'ai découvert les mains de Rosalie. Elle est jeune, peut être seize ou dix huit ans. Et ses mains sont blanches, fines, délicates et au bout de petits ongles brillants et propres. Sa peau blanche ne brille pas au soleil et ses pomettes sont roses. Les blancs ont une jolie couleur sous le soleil. Rosalie, c'est la fille du maître et elle n'ose jamais vraiment poser les yeux sur nous. Peut être que notre peau noire l'indispose. Notre peau à nous qui luit au soleil. Notre peau noire qui font de nous des sous hommes. C'est ainsi que parle mon père. Il dit que Dieu nous a créé pour être soumis à la loi des hommes blancs, qui sont purs. Et qu'en travaillant dur nous laverons l'affront fait il y a fort longtemps à notre Père. Je pense que mon père a tord, mais évidemment je ne le lui dirais jamais.

    Hier on est venu nous dire que Rosalie cherchait une jeune domestique qui serait exclusivement à son service. Bien évidemment, j'ai tout de suite fait connaitre mon intérêt pour cette place de choix. Travailler dans la maison des maîtres c'est ne plus aller aux champs. Permettre à mes mains de devenir un peu plus belles. Rita, la cuisinière a appuyé ma demande et comme je suis la plus claire des jeunes filles par ici la place m'a été accordée. Voilà, je vais être au service de Rosalie. Les champs ne sont déjà plus qu'un souvenir. D'abord je dois aller voir Rita. Pour travailler dans la maison des maîtres il faut avoir les cheveux lisses. Et bien qu'ayant la peau claire j'ai les cheveux comme le coton que je cueille. Crépûs. Les maîtres n'aiment pas. Nos cheveux sont différents des leurs qui sont lisses et soyeux comme de la soie. Nous? les notres on doit les cacher sous des foulards pour ne pas les offenser. Ce soir Rita va me les lisser. Il faut de la soude et de l'eau bouillante. Ca me brulera un peu surement. Il va me falloir en passer par là pour avoir une vie moins difficile. Mes cheveux lisses m'offriront de belles mains.

    "Voilà mon histoire. Notre histoire. Et j'ai décidé que par amour pour mon aïeule j'allais apprendre à aimer mes cheveux. Parce que je n'ai pas besoin d'avoir de cheveux lisses pour réussir dans le monde d'aujourd'hui. Je suis noire et libre. Et je ne laisserais pas ce dictat esclavagiste diriger ma vie. Pour elle c'était un acte de survie. Aujourd'hui je retourne à mes racines. Je coupe tout ce qui n'est pas à moi et j'apprend à aimer ces cheveux qu'on m'a appris à détester."

  • Divagations

    - Tu es celle que j'attendais.

    - Tu es la femme de ma vie.

    Je t'aime, je te veux, je te désire. Tu es si belle, je ne peux te résister. Prend ma main, je t'emmène loin d'ici. Laisse moi goûter à tes lèvres....

    Tout les mots qu'il ne me dit pas. Tout les mots que j'aimerais entendre dans sa bouche. Et les mots qu'il me dit sont comme des couteaux qui me lacèrent le coeur.

    - Je ne peux pas.

    Il ne peut pas être à moi. Il n'est pas à moi, il ne sera jamais à moi. Et ça me tue. pas littéralement. Ca tue mes espoirs. J'y croyais si fort, et puis un jour ça s'écroule. J'avais bati un monde de lui, de ses mots, de ses rêves, de ses désirs, de ses passions, de sa chair. J'avais mis dans sa main droite mes plus tendres baisers, j'avais déposé dans sa main gauche mes sentiments les plus purs. Mais d'un mouvement de poignet il me les as renvoyé.

    Alors j'ai ravalé mon amour, et je m'étouffe avec. Jour après jour. Ca pèse sur mon estomac, ça s'étend dans mes entrailles et c'est lourd, lourd, lourd. Trop lourd à porter. Si je pouvais vomir tout cet amour là, qui n'est plus pur mais souillé par ton rejet. Je vis avec. Obligée de subir jour après jour ta distance polie. Obligée de jouer l'amie, alors que je voudrais être la femme, l'amante, l'aimée. Obligée de prostituer mon amour. De le déguisée en putain qui quémande des miettes d'intérêt. Et je te crie en silence, aime moi, aime moi, regarde moi. Tu détournes le regard, tu me renies. C'est plus fort que moi. Je cherche une lueur d'amour dans ton regards, je mendie un bout de ton coeur mais tu ne laches rien. Tu n'aurais jamais du me prendre la main le jour où je te l'ais tendue...pour me laisser ensuite abandonnée au bord de ton autoroute.

  • En équilibre

    Ca ne tiens à rien. Un léger fil qui me maintient la tête droite. Qui étire mon sourire et ouvre grand mes yeux. C'est elle qui me regarde de son air innocent, elles qui me prennent par la main et toi qui me garde une place dans ton coeur. Les piliers qui font que je tiens debout et que j'avance pas à pas. Si je fais mine de tomber, il me suffit de me rattraper à vous et tout de suite je me relève. Si par hasard je m'égarais, vous seriez là pour me ramener sur le bon chemin. Et je ne me perd pas parce que vous êtes là, je ne tombe pas car je sais que vous êtes à mes côtés, toujours. Ma force, mon entrain, ma joie, mon bonheur, ma vie. Elle et elles et toi.

  • Notre prison

    Je t'avais prévenue tu vois. Lâcher prise. Ce n'est pas un concept, c'est une question de survie. Je t'avais supplié d'apprendre la spontaneïté, tu n'as pas voulu écouter et voilà. Voilà. Là ce que tu as récolté. Tes principes, tes préjugés. Tu faisais une géométrie de tout. " Ce n'est pas carré". Carré de quoi? Racine carré de ta névrose? Peut être que ta logique était plus forte que la mienne. Peut être aussi que toute tes probabilités auraient pu s'avérer vraies. Tu as si souvent cracher sur mes envies de liberté, d'ivresse, de passion. La passion est pour les dépravés. Dépravés? C'est quoi un dépravé? Moi...je n'en suis pas un. J'aime vivre l'instant. L'instant, toi tu en faisais une cage, avec des plannings et des emploi du temps. Tu me casais dans un horaire laissé libre et tu remplissais à côté. Alors que mes pages blanches je les remplissais au brouillon, je rayais, je superposais, j'improvisais. Et toi à côté tu m'enchainais à tes désirs de vie organisée, bien rangée, ne pas dépasser des lignes que tu avais tracée.

    Alors viens, à mon tour de t'enchaîner avec mes chaînes en fer. Elles te laissent des marques? Les mêmes que tu as laissés sur moi. Mais moi c'est invisible à l'oeil nu. Tu voulais vivre une petite vie rangée? Regarde la jolie cage que je t'ai préparée. toute propre, toute douillette. Rien qu'a toi. Tu rêvais d'organisation? Tu vas pouvoir noircir des pages et des pages d'agenda car tu sais ma belle. Tu sais, tous les jours de ta vie maintenant vont se ressembler. Aucune folie. Regarde même les murs sont gris. Tu vas vivre la vie que tu m'as offerte...