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La capitale

Il était une fois, un homme, qui vivait dans ce qu'on appelait alors le 21è siècle. Sa vie filait à tout allure dans une capitale, une capitale à 100 à l'heure. Il se sentait piégé dans ce tourbillon d'humains, de machines, de bruits et de saletés. Cet homme savait que ce n'était que passager car il aspirait à changer de monde, de temps, de siècle. Il voulait que ses valeurs puisse le faire vivre totalement, car quoi qu'on en dise cette capitale anihilait les valeurs profondes de tous. Il est tellement plus simple dans cette capitale de vivre les mêmes valeurs pour tous, pour que le tourbillon reste uniforme. Travail, argent, travail argent, toujours la même rengaine. Le superficiel et les apparences étaient les nouveaux leitmotiv de cette megalopole. On s'y levait très tôt, on s'y couchait très tard, parfois même pas du tout. L'humain n'était plus qu'un robot, avec ses poches, ses sacs, ses mains remplis de technologies censé l'aider à mieux communiquer. Et lui, l'homme avait la désagréable impression de ne plus savoir parler qu'a travers un micro, il avait oublié ces choses que l'humain avait d'inné, plus aucun de ses besoins ne l'étaient. Du préfabriqué, du dicté, de l'imposé. Il oubliait même parfois de quoi il avait envie lui même.

Il recherchait souvent l'absurde, l'incongru, le décalé. L'anticonformisme était pour lui une source d'inspiration. Il aimait creer, sentir qu'il avait donné vie à quelque chose dont le but était de rendre les autres un peu moins cons. Faire bouger le quotidien de ses voisins aussi inconnus soient-ils. L'inconnu ne lui faisait pas peur, ni les inconnus, et sa capitale en était pleine. Pleine d'anonymes, pleine de visages sans noms qui attendaient d'être baptisé. Et souvent, il arpentait les rues, ruelles et avenues pour trouver l'inconnu qui saura lui révéler la beauté du monde. Car c'était cela qu'il recherchait, découvrir que le monde était beau, car il n'y croyait plus vraiment. Alors il cherchait les preuves de cette beauté effacée qui n'existait en secret que dans le coeur de ceux qui avaient sur la préserver jalousement.

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