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Notre prison

Je t'avais prévenue tu vois. Lâcher prise. Ce n'est pas un concept, c'est une question de survie. Je t'avais supplié d'apprendre la spontaneïté, tu n'as pas voulu écouter et voilà. Voilà. Là ce que tu as récolté. Tes principes, tes préjugés. Tu faisais une géométrie de tout. " Ce n'est pas carré". Carré de quoi? Racine carré de ta névrose? Peut être que ta logique était plus forte que la mienne. Peut être aussi que toute tes probabilités auraient pu s'avérer vraies. Tu as si souvent cracher sur mes envies de liberté, d'ivresse, de passion. La passion est pour les dépravés. Dépravés? C'est quoi un dépravé? Moi...je n'en suis pas un. J'aime vivre l'instant. L'instant, toi tu en faisais une cage, avec des plannings et des emploi du temps. Tu me casais dans un horaire laissé libre et tu remplissais à côté. Alors que mes pages blanches je les remplissais au brouillon, je rayais, je superposais, j'improvisais. Et toi à côté tu m'enchainais à tes désirs de vie organisée, bien rangée, ne pas dépasser des lignes que tu avais tracée.

Alors viens, à mon tour de t'enchaîner avec mes chaînes en fer. Elles te laissent des marques? Les mêmes que tu as laissés sur moi. Mais moi c'est invisible à l'oeil nu. Tu voulais vivre une petite vie rangée? Regarde la jolie cage que je t'ai préparée. toute propre, toute douillette. Rien qu'a toi. Tu rêvais d'organisation? Tu vas pouvoir noircir des pages et des pages d'agenda car tu sais ma belle. Tu sais, tous les jours de ta vie maintenant vont se ressembler. Aucune folie. Regarde même les murs sont gris. Tu vas vivre la vie que tu m'as offerte...

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