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Toxicomane

Je tend la main pour te toucher, t'effleurer. Un vide. Je tend le bras, plus loin. Toujours rien. La violence avec laquelle notre rupture reviens à moi me fait tituber. Je ne tiens plus debout. C'est parce que j'oublie tu sais. Dans la journée, je pense à toi, je souris. Je me dis que je te verrais ce soir. Je rentre, et tu n'es pas là. Le bruit que fait le silence à mes oreilles est assourdissant. Tais toi le vide, et toi reviens! Je m'insurge. Reviens. Je supplie, je râle, j'espère, je déséspère. Et à bout de force je m'écroule. Le matin suivant rien ne change. Je me souviens de tout. Ma main dans la tienne, qui ne voulait pas lacher, qui tenait fort. Oui, je m'y aggripait comme si tu allais me sauver. Avec une confiance aveugle. J'avais tant besoin de toi que j'avais oublié de me protéger. J'ai laissé ma ceinture de sécurité sur le côté. Je n'avais plus aucun filet, mais j'avais une foi nouvelle. En nous, en toi, en tout. Et là je suis seule. A ressasser des souvenirs qui s'entêtent à valser dans ma tête. Des souvenir tout chaud, tout miel, tout doux, qui contrastent avec ma solitude toute froide. J'entame une longue descente en rappel. Pas à pas, je glisse plus bas encore avec des yeux étonnés. On ne s'y attend pas. Je ne m'y attendais pas. Mais voilà tu l'as dit, je serais mieux sans toi, je suis mieux sans toi, je vis mieux sans toi, j'aime mieux la vie sans toi. Et là t'es où. Où es tu? Quelle est la distance qui nous sépare? Je peux tendre mon bras encore, jusqu'a toi, et peut être alors tu prendrais à nouveau ma main dans la tienne en serrant fort. Sois raisonnable, oublie le. sois raisonnable...Ma raison ne veut pas t"oublier. Ma raison te hurle de revenir. Parce qu'on ne meurs pas d'amour, mais on se fane. Raisonnable...Oui, je t'oublie, je t'oublie, je t'oublie et je pense à toi. encore, toujours, parce que mon coeur ne veut pas se serrer pour t'en faire sortir. T'es là au chaud au centre de moi et je n'y peut rien. Je continue de tendre la main tout les soirs et peut être qu'un jour tu reviendras t'y accrocher.

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