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Un matin

Elle se lève avec la sensation d'avoir raté quelque chose dans sa nuit. Elle a la chair de poule,et frissonne. Sa chambre est à peine éclairée, l'épais rideau noir laisse à peine passer la lumière du jour qui se lève. Ses paupières se plissent encore légèrement en tentant de s'habituer à cette pénombre dérangeante. Assise dans son lit, elle se rend compte que ses draps sont humides et anormalement froissés. L'espace d'un  instant elle se demande si elle ne s'est pas oublié, c'est surement cela qui a du se passer...glissant la main vers son entrejambe, elle se rend compte que sa culotte n'est plus là, à la place se trouve son sexe, gonflé et endolori. Elle retire vivement sa main et serre ses cuisses, mais ressens aussitôt une douleur lancinante. Etonnée, elle rejette ses draps pour contempler ses jambes, et découvre horrifiée les marques violacées à l'intérieur de ses cuisses. Incapable de mettre des souvenirs sur ces mystérieuses marques, elle se rallonge en fermant les yeux. Tandis que de l'autre coté du rideau le soleil continue son ascension dans le ciel, elle fouille dans sa mémoire. Mais c'est le trou noir. Elle décide de se lever. Se met debout devant son lit et peut contempler l'étendue du desastre. Sa chambre d'habitude si bien rangée, a été métamorphosée. Des vêtements jonchent le sol, aussi bien masculins que féminin. Des bas, des chaussettes, toutes sortes de lingeries, des jupes et des pantalons, des chaussures partout...En se retournant pour contempler l'autre côté de sa chambre, elle se rend compte que des tas de bouteilles de vin rouges, de champagnes vides fleurissent le sol. Elle qui ne boit pas...Son regard se porte à nouveau sur les marques à ses cuisses, et en baissant la tête elle remarque d'autre marques sur ses seins..comme des morsures. Etrange.

La chair de poule s'intensifie, et puis elle a froid, elle ne comprend pas grand chose à ce matin là qui n'est pas comme ses autres matin. La présence de ces vêtements qui ne sont pas les siens...En posant une nouvelle fois les yeux dessus, elle se rend compte que si les vêtements et les chaussures se trouvent encore dans sa chambre c'est que leur propriétaires, eux devaient se trouver quelque pars dans son appartement. La peur au ventre, dans sa nuisette en satin, pied nus, elle se décide à sortir de sa chambre.

La lumière du jour, éblouissante l'aveugle lorsqu'elle ouvre la porte. Elle entend des rires venant de la cuisine...surement les propriétaires des vêtements. Vaillante, elle se dirige en direction du bruit. Elle est soulagée de voir, en passant devant le salon que le reste de l'appartement à garder son apparence d'origine. Néanmoins plus elle s'avance, plus elle se rend compte que son corps est endolori et sa peur se fait plus forte.

Des inconnus tout nus. Voilà ce qu'elle trouve dans sa cuisine. Son regard s'est à peine posé sur ces gens que tout lui reviens...le club, les verres enchainés, la PARTOUZE...

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