Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La Neige

La passante au manteau bleu passe. Elle marche avec peine à cause de ses hauts talons et de la neige qui monte jusqu'a ses chevilles. Oui, cette nuit il a neigé et un joli manteau blanc à recouvert la ville. Je n'aime pas le blanc, encore moins les passantes au manteau bleu qui ont la bêtise de vouloir rester chic en toute saison, peu leur importe si leur pieds finissent gelés. Je suis posté à ma fenêtre et je compte les chutes, les glissades, les passantes à manteau bleu. Ma femme se prépare à aller travailler, et elle aussi bientôt ne sera plus qu'une passante à haut talons. Oui, j'ai épousé ce genre de femme, celles qui font passer leur esthetisme avant tout. Elle vient de passer près d'une heure à se transformer en femme fatale. Crèmes, fond de teint, blush et j'en passe, je ne connais pas tout les termes techniques. Vous l'auriez vu au réveil, quand elle n'a plus son masque de reine de beauté, elle semble fade, totalement éteinte. Et à l'instant elle sors de la salle de bain, illuminée, une autre femme. C'est assez effrayant. Comme si j'étais marié à une schizophrène. Elle porte une simple robe noire assez courte avec un collant noir et aux pieds des escarpins rouge. J'ai envie de lui demander si elle va faire le trottoir, mais je me mord la langue, je me retiens. Elle viens me coller un enorme baiser tout rouge sur les lèvres, puis enfile son manteau rouge en chantonnant. Sa fausse joie de vivre m'horripile. Ma très belle femme se dirige vers la porte du jardin pour ouvrir à notre chat. En la regardant se tenir debout devant la neige, je me rend compte du contraste magnifique entre le rouge de ses chaussures et son manteau avec le blanc immaculé de la neige. Je m'approche par derrière et pousse ma femme. Elle tombe à genous, surprise, et me lance un regard amusé, ce qui a le don de m'exaspérer. Alors je me saisi du tuyau d'arrosage, et avant qu'elle n'ait put se mettre a hurler, je serre fort très fort. Elle fait de drôle de bruits, s'étrangle et se tait enfin. Soulagé, je me saisi d'un sécateur qui traine sur les dalles de jardin. J'observe son corps inerte, je la deshabille, son si beau corps nu m'apparait enfin et là je coupe. En plein milieu de son ventre, et le sang coule. Le rouge vif de son sang se répand sur la neige blanche, et j'aime ce contraste. La neige devenue rouge me plait beaucoup plus que l'ancienne neige blanche.

Les commentaires sont fermés.