Je sais qui je suis

Cruel dessein qui habite ma vie. Sur le chemin de l'oubli je vagabonde mais je me perd sans cesse car les souvenirs affluent encore et encore. Ce matin je me suis dit que rien n'est hasard mais rien n'est prevu. J'ai le pouvoir sur ma vie, toi dessein tu n'es plus rien car je crois en moi. Je sais bien qui je suis. D'ou je viens, où je vais, peu m'importe mais Je sais qui je suis. J'ai peur, je tremble, pas assez confiance en moi, Je sais qui je suis. Mes rêves, mes envies, je le sais voilà, née avec un stylo à la main, Je sais qui je suis.

Voila, je devais me le dire, je sais qui je suis, pour avancer et ne pas me perdre.

Fini...

- Alors c'est fini?

- Oui...

- Pourquoi?

- Quatre moi sans se parler, c'est trop tu vois, quelque chose s'est cassé...

- Ah...

- Désolé, je veux pas te faire de la peine...mais là je peux pas j'ai besoin de temps...

- Quatre mois c'était pas assez? Et que je fasse le premier pas ça ne voulait rien dire peut-être? Et si on ne se voit pas, ça ne recollera jamais...mais je viens de comprendre qu'en fait, tu ne voualis pas que ça recolle.

- ....

- Tu vois, je le savais. Je pensais que tu n'étais pas comme ta mère et ton frère, mais c'est tout le contraire...désolé de te le dire mais là vraiment ça va pas être possible...

- Tu pleures?

- Pourquoi je pleurerais, hein? Je ne te connais que depuis 8 ans, tu vois ce n'est rien,pfff, je mets juste une croix sur une amie tu vois, ça m'arrive tous les jours.

- Bon, ben a un de ces jours...

- C'est ça, bon vent...

J'y vis et vous aussi!!!

Il y a au moins cinq bloggeurs de dégouté par le monde dans lequel nous vivons. Mais moi ça me rend triste, même si je les comprends parce que j'y vis aussi, dans le même bateau, avec vous tous! Vous n'imaginez pas à quel point je suis déçue. Nous qui croyons en un monde meilleur, servons nous de l'art pour temoigner de la beauté de nos sentiments, de la pureté de nos intentions et propageons nos rêves. Les blogs existent, alors servons nous en pour nous donner espoir, ne nous minons pas, par pitié. La vie est assez dure comme ça.

Laisse moi la place

Laisse moi la place,

De me raconter

Ne m'etouffe pas

Avec tes mots écorchés

Qui pénétre en moi

Comme une dague

Laisse moi la place

De me retrouver

Car je me perds

En tes certitudes

Que tu me cite

Et moi je ne sais plus

Où est mon histoire

Laisse moi la place

D'être moi par toi

Ou même sans toi

Je n'y peux rien

De tes blessures

Je t'ecoute sans cesse

Et sans merci

Tu t'en vas

Et moi seule

Je rumine pensées

Et autres mots tus

Pour que tu declame

Tes peines passées

Laisse moi la place

A mes maux

Que je cache

Rien qu'a toi

Je peux les dire

Alors

Laisse moi la place

 

Ensemble, c'est tout

Chapeau bas à Anna Gavalda. Elle nous offre là un beau recit, bien ecrit et plein de merveilles. Je l'ai commencé, je n'ai pas voulut le lacher. Je la savais capable de decrire la connerie humaine avec de beaux mots, elle arrive même à décrire la solitude avec des mots plus beaux encores. Bien tourné son petit recit de ces quatres personnages très differents les uns des autres. Si vous aimez la vie, mais que malgré tout vous lui en voulez, et si vous ne comprenez pas votre entourage, lisez-moi ça. Ca ne fait pas de mal! Même beaucoup de bien.

Differences...

Une rencontre, et voilà,

La vie change, je le sais ce n'est pas si simple

Mais pourtant,

Une parole échangée, un cadeau de la vie

Ce n'est rien

Une difference, une similitude

Qui fait tout

Un regard de travers n'est jamais sincère

Il cache un trouble, une illusion, une jalousie

Regarde plus loin et tu verras

Comme j'ai vu en chacun d'eux

Quelqu'un de bien

Avec ses defauts, ses qualités

J'ai appris la vie à leur coté

Ils ne sont pas comme tant pis

C'est mieux comme ça

Comme je m'ennuirais s'ils me ressemblaient tous.

 

 

 

Je m'essaie à la comptine

Plume,plume, plume

Cours sur ma feuille

Trace des boucles

Et pointe sur un I

Glisse sur la feuille

Belle farandole

Qui trace encore

Des lettres pleines

De mots tendres

Plume,plume,plume

Glisse sans rougir

Forme les mots

Que guide ma main

Déliée, détachée

Elles prennent forme

Sous ton encre

Les phrases magiques

Plume, plume, plume

Ma douce enfant

Ne te lasse pas

Cours et cours encore

Petite plume

 

Chantons pour sourire un peu

Chante à mes oreilles

Que tu m'aimes tant

Chante à mon coeur

Que la vie est notre

Et plus jamais, jamais

Je ne te quitterais

 

Chante à ma bouche

Milles carresses

Chante à mon corps

Un opera de frissons

Et plus jamais, jamais

Je ne te quitterais

 

Chante à ma vie

Milles étoiles

Chante à ma voix

Un duo charmant

Et plus jamais, jamais

Je ne te quitterais

 

Chante à mes pensées

Que tu es doux

Chante à ma danse

Un beau tango

Et plus jamais, jamais

Je ne te quitterais