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Que se passe-t-il en moi? - Page 4

  • ET si en plus y'a personne

    Hier, mes certitudes ont été ébranlées, et serieusement.

    Je parlais à K. de mon attachement au passé, à mon histoire, à mes ancêtres. Il m'écoutait d'une oreille distraite, je sais qu'il ne parle jamais de son passé, ni de ses grands parents et moi curieuse je me suis mise à le questionner. Mais de réponses claires ; point.

    Ce que K. pense de l'histoire je vous le couche ici par écrit.

    L'Histoire avec un grand H n'est que foutaise. C'est ce qui permet aujourd'hui à des crétins de s'entretuer, qui pour un bout de terre qui jadis leur appartenait, qui pour un Dieu le plus puissant, qui pour la mémoire d'un peuple autrefois grimés...il y a milles exemples de montrer que le passé nous dessert. Et moi d'en rajouter que non, que c'est grace à l'Histoire que nous savons qui nous sommes, d'où nous venons et pourquoi nous sommes là. K, laisse un silence s'installer et me demande si j'en suis sure. Et il en rajoute encore, avec haine et rage dans la voix. Les Hommes vivraient milles fois mieux s'ils ne regardaient pas vers le passé avant de vivre le futur. Notre futur est si fugace que le gacher avec des morceaux d'histoire qui nous dépriment au lieu de nous réjouir, les coutumes sont nos prisons, les moeurs des bombes à retardements.  Nos dieux sont censés être amour et ils font couler le sang. Je crois que K. est déçu par notre histoire, par son histoire, il attendait peut-être plus de l'humanité qui ne lui à rien offert de bon. J'ai perçu tant de colère dans ses propos, je ne sais pas quoi dire. Je n'arrive même pas à retranscrire la moitié de ce que nous nous sommes dit, trop dur pour moi, j'ai failli en pleurer parce que ej me suis rendue compte qu'il y a des gens comme K. qui sont déçu par l'humanité et que je fais partie de cette humanité.

    Pour finir, nous nous installons en silence devant la télé et comme pour poursuivre le débat passe le nouveau clip de Alain souchon : Et si en plus y'a personne. Le clip m'a parlé, les mots de la chanson ont pénétré en moi comme un poignard. Parce que oui, je l'avoue, je crois en Dieu. JE suis même une Catho!

    Je vous écrit un couplet ici pour finir ma revolte et ce sera le dernier mot :

    Et si le ciel était vide

    Il y a tant de torpeurs

    De musiques antalgiques

    Tant d'anti-douleurs

    Dans ces jolis cantiques

    Il y a tant de questions

    Et tant de mystères

    Tant de compassions

    Et tant de révolvers....

  • Pêle-Mêle

    Chto boudiet...to boudiet (proverbe russe)

     

    Le soleil a rendez-vous avec la lune, la lune est là mais le soleil ne la voit pas. Pour être vue la lune a besoin de nuit, mais le soleil ne le sait pas et toujours luit. (Charles Trenet)

    Ne renonce ni à tes rêves, ni à ta rêveries, s'ils font mines de t'echapper, cours, ne les laisses jamais s'enfuir. (Danielle Steel)

     

     

  • Perfection

    Qu'on m'indique la voie de la sagesse pour que je devienne parfaite...

    J'ai eu durant une fraction de secondes cette phrase qui a traversé mes pensées. Je me suis ressaisie. Est-ce que vraiment j'ai envie d'être parfaite et pourquoi faire? Oui, surtout pour quoi faire? Je m'imagine mal sans les défauts qui me caractérisent. Sans ces imperfections qui font de moi celle que je suis. Sans  mes doutes, mes rêves et tout ce qui fait que je suis moi. La sagesse je veux bien mais la perfection non. Je ne suis pas prête à l'être. Je deviendrais un de ces êtres vides qui n'ont rien en eux. Parce que trop occupés a mener une vie rangée, sage et sans débordement. Ne pas en faire trop, ni trop peu. Aimer bien, sans faille, aucun faux pas. Suis-je bête. Une telle personne n'existe pas. Pourquoi une telle pensée m'est-elle venue à l'esprit? Parce qu'une mechante fille m'a balancé des méchancetés à la figure. Plusieurs jours durant j'ai été pétrifiée, je me suis posé milles questions. Suis-je vraiment un monstre? Peut-être que pour de vrai je ne mérite pas son amour?

    Non, voilà, aujourd'hui je peux me dire que je ne suis pas un monstre et je ne doute plus autant. Donc vraiment aucune envie de devenir parfaite. Merci bien

  • Confiance...

    J'ai toujours accordé ma confiance très facilement, je m'ouvre aux autres en donnant le meilleur de moi, je montre même le pire de moi par sincérité. Souvent, en l'autre je cherche le bon, le mauvais est là aussi comme en chacun d'entre nous. Ne pas juger est tout un art que nous ne maitrisons pas tous. C'est dur, il est vrai, mais qui sommes nous pour le faire? Sommes nous meilleur qu'un autre?

    J'ecris ce message pour Lise, si un jour tu passes par ici tu te reconnaitras. Mademoiselle m'a traité de monstre, sans coeur et égoïste. Pourquoi? Parce que je lui ais parlé de moi et de mes relations amoureuses chaotiques. Parce qu'avant dès qu'un homme me lassait je le quittais. Parce qu'aussi j'ai eu mon aventure avec Amel. Et oui, je suis sans coeur, elle ne me connait pas vraiment, nous correspondions par mail depuis presque 8 mois. Les confidences qu'elle m'a faite je ne m'en suis jamais servie contre elle. Mais elle, s'en ai donné à coeur joie.

    Pour me défendre, je dirais que je ne suis pas parfaite, personne ne l'est. Peut-être qu'elle oui, finalement. Elle ne le sait peut-être pas mais ses paroles m'ont blessées au plus profond de moi. Je me suis rendue compte que je n'avais pas a accorder ma confiance à nimporte qui. Mais sait-elle que le jour où un homme m'a fait plus de mal qu'elle ne peux imaginer, je me suis promis de le faire payer à tous les hommes? Elle , le sait. Et oui, mais quand même je suis un monstre. J'ai murit depuis tout ça, je vis une histoire saine, enfin, qui me fait oublier par où je suis passé. Elle le sait ça aussi. Mais le passé, c'est le passé...Pas pour toi Lise apparemment.

    Je te remercie de toute ces paroles que tu m'as dites parce que je sais une chose sur toi. C'est que jamais au grand jamais, tu ne seras heureuse...

  • 20 ans et des poussières...

    Coucou à tous,

    J'ai eu 20 hier, ce fut une belle journée, inoubliable je pense, je ne sais pas pourquoi j'attendais tant d'avoir 20 ans mais je me sens plus en confiance avec moi même. Pourquoi? Je ne saurais vous dire, j'avance avec détermination, mes rêves à réaliser, et puis des gens à qui je tiens que je dois revoir. C'est une belle façon de commencer la vingtaine. Tout le monde me dit qu'il faut que j'en profite, que ça s'en va vite, j'ai très envie de leur obéïr. Tout d'abord parce que  c'est vrai que le temps file à une vitesse ahurissante, je le sais parce que je me rappelle mes 15 ans, mes 10 ans, mes 7 ans et ça me parait loin alors que je suis encore toute jeune...

    Le temps passe, mais je suis là, et il m'emmène avec lui.

  • A Amélie...

    J'ai refermé le clapet, et lentement je me suis laissé glisser contre la porte... Ma tête s'est noyée dans un trou noir et mes larmes se sont mises à couler sur mes joues. Et je suis revenue huit ans en arrière, la première fois que je t'ai vue, et puis nos fous rires, nos confidences, nos faiblesses, nos disputes. J'étais secouée de sanglots, contre la porte. Je voulais vivre mes 20 ans à tes cotés. Et si tu n'es pas là, rien ne sera pareil. Là, par terre j'ai ressenti ce vide de toi, je savais que samedi soir je ressentirais la même chose. Je le sentais et j'ai continué a pleurer. Kostya m'a vue, il a accouru. Mais j'en voulais à la terre entière, je voulais que tu sois là, je le voulais et je savais que tu n'y serais pas. Je n'ose pas t'appeler, j'ai peur de te dire des choses mechante. Je sais bien que tu veux voir ton grand-père, je n'ai même pas à t'en vouloir mais c'est comme ça, je n'y peux rien et j'ai mal au coeur depuis deux jours. Et me dire ça par mail, c'est atroce...J'ai peur de t'en vouloir longtemps, j'essaie de me dire que ce n'est pas grave, que ce n'est rien, je peux te voir un autre jour, ça marche pas. Tu ne vois pas que ça me tue déjà que Steph et moi ne nous parlions plus? Je sais ça ne se voit peut-être pas mais j'en souffre, et savoir que ce soir là ni toi ni elle ne serez là, c'est indicible. Dans mon lit, je ne pense qu'a ça, je peux pleurer autant que je le veux mais ça ne changera rien au fait que tu ne seras pas là. Si une chaise est vide ce sera la tienne, et je n'arrive pas à le supporter. J'ai arrété cette date il y a plus d'un mois et tu le savais car tu es la première à qui je l'ai dit. Et tu m'annonces ton absence à une semaine de la soirée. Mais je ne veux pas te retenir, va chez ton grand-père car la famille c'est sacré. Moi, je m'en remettrais...je t'aime

  • J'ai ouvert le livre...

    J'ai ouvert le livre qui me contait, j'y ai trouvé des mots impatients, des mots passionnés et torturés. J'y ais lu des passages qui m'ont fait frémir, pleurer et sourire. Je tournais les pages, je me redécouvrais, c'était moi, celle que je suis. Portant un regard autre sur le monde, des pages noircies de mots pessimistes qui se voulaient rassurant. Paradoxe de la passion de laquelle je me nourris jour après jour.

    J'ai ouvert le livre qui me contait, je me suis fait peur, tant d'espoir déçu, tant de frustrations. Mais alors j'ai su que ce n'était pas fatal, seulement une leçon offerte par la vie. Je tournais les pages et c'était vrai, j'en sortais grandie. J'ai cherché les demi-mots, je n'en ai pas trouvé, radical est la vérité d'une phrase ecorchée. J'ai lu encore et encore, j'ai bu les paroles, et reconfortée je tournais les pages de mon passé.

    J'ai ouvert le livre qui me contait, j'ai rit aux eclats par tant de moments partagés. Des confidences, complicitée jamais perdue. Mes larmes ont coulées, nostalgique de ces années qui jamais ne reviendront.  Découverte de l'autre, des autres et puis du moi qui se cache en nous. Printemps après printemps, hiver après hiver, j'ai ri, crié et pleré dans leurs bras, ils m'ont portés sur leurs épaules et moi sur les miennes. J'ai tourné les pages, mais eux sont toujours là.

    J'ai ouvert le livre qui me contait, étonnée je me suis vue découvrir l'amour. Premiers emmois, premiers baisers. Doux palpitements, mes lèvres se sont étirées en un sourire des mots maladroits utilisés. Tous ceux-là que j'ai portés dans mon coeur, mon coeur s'en est souvenu et je suis retombée à l'âge de fille en fleur que j'ai tant aimé. J'ai tourné les pages et j'ai réappris à aimer innocemment.

    J'ai ouvert le livre qui me contait, j'en ai tourné des pages, mais aujourd'hui je suis femme, faite de tout ça, rire amour, amitié, pleurs, haine, griefs.

    Ce que je retiens de tout ça, c'est le meilleur bien sur!

  • Folle de toi...

    Il y a bientôt 20 ans que tu me berces,

    Du matin au soir, tu me soutiens,

    Tu m'as trahie parfois, mais

    C'est a toi que je dois tout

    Tu m'apprends à te suivre

    Même si c'est dur parfois

    Tu m'as appris l'amour,

    Tu m'as offert l'amitié

    Et je te remercie sincerement

    Car tu m'es douce, ma belle

    Tu t'offres à moi et je te cueille

    Je veux profiter de tes cadeaux

    Chaque fois plus merveilleux

    Ne m'en veux pas si je te hais

    Quelquefois si fort,

    Tu me fais un mal de chien

    Quand tu mets sur mon chemin

    Une perle que je n'aurais jamais

    Quand tu te joue de moi

    Je voudrais tant me venger

    Et t'enlever à moi

    Mais je t'aime trop

    Toi, la vie,