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A Amélie...

J'ai refermé le clapet, et lentement je me suis laissé glisser contre la porte... Ma tête s'est noyée dans un trou noir et mes larmes se sont mises à couler sur mes joues. Et je suis revenue huit ans en arrière, la première fois que je t'ai vue, et puis nos fous rires, nos confidences, nos faiblesses, nos disputes. J'étais secouée de sanglots, contre la porte. Je voulais vivre mes 20 ans à tes cotés. Et si tu n'es pas là, rien ne sera pareil. Là, par terre j'ai ressenti ce vide de toi, je savais que samedi soir je ressentirais la même chose. Je le sentais et j'ai continué a pleurer. Kostya m'a vue, il a accouru. Mais j'en voulais à la terre entière, je voulais que tu sois là, je le voulais et je savais que tu n'y serais pas. Je n'ose pas t'appeler, j'ai peur de te dire des choses mechante. Je sais bien que tu veux voir ton grand-père, je n'ai même pas à t'en vouloir mais c'est comme ça, je n'y peux rien et j'ai mal au coeur depuis deux jours. Et me dire ça par mail, c'est atroce...J'ai peur de t'en vouloir longtemps, j'essaie de me dire que ce n'est pas grave, que ce n'est rien, je peux te voir un autre jour, ça marche pas. Tu ne vois pas que ça me tue déjà que Steph et moi ne nous parlions plus? Je sais ça ne se voit peut-être pas mais j'en souffre, et savoir que ce soir là ni toi ni elle ne serez là, c'est indicible. Dans mon lit, je ne pense qu'a ça, je peux pleurer autant que je le veux mais ça ne changera rien au fait que tu ne seras pas là. Si une chaise est vide ce sera la tienne, et je n'arrive pas à le supporter. J'ai arrété cette date il y a plus d'un mois et tu le savais car tu es la première à qui je l'ai dit. Et tu m'annonces ton absence à une semaine de la soirée. Mais je ne veux pas te retenir, va chez ton grand-père car la famille c'est sacré. Moi, je m'en remettrais...je t'aime

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