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Plus rien ne t'accroche à moi
Pourtant j'espérais, je t'espérais
Mais tu vois, encore une fois
La vie m'a trahie, en secret
J'ai prié si fort que tu sois là
Jour et nuit dans ton attente
J'ai supplié, tant attendu
Et tu étais là, tu m'es apparu
Tellement je fus impatiente
Toi, mon autre, mon amour
Mais la vie t'a rappellé
Et je te pleure tous les jours
Car mon coeur est brisé
C'est un hiver gelé,
Froid, froid dans ton coeur
Et gel dans mes veines
Le sang ne circule plus
Figé, le temps s'arrête
Et un instant plus tard
La douleur est telle
Que mes tempes s'agitent
Endolories par le verglas
Que tu souffle sur moi
De ton coeur froid
Tout s'est figé
Et un instant plus tard
Rien, plus rien
Tout se brise
Car gelé d'indifférence
Je ne sens plus mes mains
Je ne ressens plus rien
Que mon âme atrophié
J'ai si froid tout à coup
Et un instant plus tard
Le temps gercé par toi
Se retrouve flou
Combien d'années
Passée à t'aimer
Dans la chaleur de l'été
Pour qu'aujourd'hui
Mes souvenirs fanés
Se figent à mes pensées
Et un instant plus tard
J'ai tout oublié
L'été a passé
Et je ne songe qu'au froid
Qui sans pitié
M'affaiblit, m'endurcit
Gelée d'indifférence
Je poursuis mon chemin
Cet instant plus tard
Elle était belle, belle et douce. Lui, était amoureux, du moins au début. Ensuite tout a changé, imperceptiblement, d'abord. Et puis, plus grand chose. Le petit avait pris toute la place. Ont-ils mis de côté leur couple pour lui? Personne ne le sait. Mais voilà, la vie passait, le petit grandissait. De petit nourrisson, il est passé à petit enfant de deux ans. Et voilà qu'elle en attends un autre. Pas trop tentée, c'est déjà dur un, n'est-ce pas? Veut elle le garder? Pas tellement, mais lui en a tellement envie, ça lui plait d'être père. Mais être mère alors? Est-ce que ça lui plait? Elle est jeune, elle n'a pas vu passer sa jeunesse. Rien, qu'un peu, mais à 21 ans est-il trop tard? Avec le petit qui la regarde avec les yeux de l'amour?
Mais voilà, le choix est difficile. Il y a son amie qui rêve d'avoir un enfant, ce serait indécent de lui parler d'avortement. La papa, rêve de l'avoir. La pression sur ses épaules est trop forte. Bon, elle le garde. Mais, elle espère tant avoir une fille cette fois. Une peite fille qui serait à elle. C'est bien un garçon, mais une fille cette fois lui ferait tellement plaisir. Avec le temps elle s'accroche à cette idée. Une petite fille, qui ressemblerait à sa maman, lui ferait des confidences. Ce serait merveilleux! Oui c'est vrai mais...
Voilà, l'échographie du deuxième trimestre arrive. Verdict? C'est un garçon, sniff, dit-elle. Oui, mais ça ne lui plait pas. Elle n'en veut pas de ce garçon. Elle veut bien sacrifier son ventre mais pas à un penis. Voilà. Ben une semaine plus tard il n'est plus là. Qu'as tu fait belle enfant?
-Chers lecteurs, n'oubliez pas de lire le texte qui correspond. ma note du dessous, c'est en quelque sorte une suite.
Qu'as tu fait belle enfant, qu'as tu fait?
Dans ton coeur déçu que s'est-il passé?
Qu'as tu fait belle enfant?
Quel mal en toi a pris vie
Pour qu'ainsi tu agisse?
De dépit, de rage,de passion amère
Mais qu'as tu fait belle enfant?
Que ton âme souffre je le sais,
Je ne juge pas, crois moi
J'essaie de comprendre et de croire
Que ta déception trop forte t'y a mené
A l'assassinat, à la tromperie.
Mais qu'as tu fait belle enfant?
Qu'as tu fait?
Je ne ressens pas ta haine
Car je ne la connait pas
Et lui, le petit, t'a t'il déçu déjà?
A deux ans? Tu crois?
Mais qu'as tu fait belle enfant?
Tu as saigné, tu as souffert
Oui, je sais tout ça
Mais lui, ton mari il le voulait
Non, non, je ne doit pas juger
Seule toi sais ce que tu as fait
Et moi, je veux comprendre.
Qu'as tu fait belle enfant?
De ta main meurtrière tu l'as puni
D'être en toi, d'être là
Et maintenant ventre vide tu pleure
Qu'as tu fait belle enfant?
Tu regrette, dis?
Passer l'après-midi avec deux gays, quel délice!!!Pas besoin de faire attention à ce que l'on dit. C'est en cela que je les adore. Avec d'autres je dois peser le pour et le contre avant de parler pour ne pas choquer, ne pas blesser, vu que je préfère être spontanée c'est assez éprouvant. Avec Tudal, point de manière, on dit ce qu'on a envie, quand on a envie. Il sait bien que je l'aime et que quand je plaisante, je plaisante. Et hier, j'avais besoin de ça, être spontanée, dire nimporte quoi, rire à pleine dents. Et avec mes amis hommos, je peux le faire. Pas de retenue aucune. Ce qui me fait rire, c'est qu'hier, nous étions à Châtelet, le point de rencontre des banlieusards, des bourgeois, des gothiques, des sourds et muets et autres phénomènes ( à ne pas prendre au premier degrés). Voilà donc, que les regards se posent sur nous. Evidemment, le jeune fille de couleurs avec un chinois, qui parle français avec un accent à tomber par terre, tout fluet, et assez éfféminé, et de l'autre coté de son bras, un petit breton, tout mignon avec sa bouille d'adolescent. ILs pensent surement que je suis folle. Mais non, je ne choisis pas mes amis en fonction de leur physique pour qu'il colle au mien, surtout pas. Parce que justement à Châtelet on dirait que le gens ne connaissent pas le mot "difference". Voici le tableau : une troupe de types aux pantalons larges, casquettes siglées, chaussures siglées, vestes siglées, noirs de peau, tous ensemble, filles en jean avec bottes par dessus, superbement maquillée, sacs imitations Gucci ou autres, noires de peau, toutes ensembles. Petites filles à papa, bien habillée, bien coiffée, chatains clairs de préférence, toutes ensembles, bande de gothique tout en noir et tous ensemble aussi. Voilà à quoi ressemble Châtelet les halles, un assemblement de toutes les différences ethniques et culturelles mais jamais au grand jamais vous ne les verrez se rassembler. Et voilà que Tudal, CLement et moi on casse la règle. Et on nous dévisage avec des yeux ronds. Ca m'a beaucoup fait rire. Le regard des autres nous indiffère, et c'est tant mieux on profite d'autant plus des moments passé ensemble. Je remercie tous mes amis qui m'apportent énormement, et un grand merci à Tudal et CLement pour l'après-midi d'hier.
Hier, je rentrais chez moi, tranquillement, le nez en l'air, révassant. Mais une chose m'a interpellée, les papiers, les mégots et autres trucs dégeulasses par terre. J'habite une très belle ville, hélas polluée par des gens sans civilités. Qu'est-ce qui nous différencie tant des allemands? Pourquoi leurs villes sont si propres? Chez eux personnes ne se permettrait de jeter un papier par terre. Pourquoi nous on le fait? Je ne sais pas si vous vous rendez compte de l'état de saleté avancée de notre pays, mais c'est critique. Un bloggeur m'a laissé un commentaire un jour, me disant que la France récupérait tous les déchets de l' Allemagne. Ok. Mais L'Etat ne les éparpille pas dans nos rues. Si? Ah, bon alors autant pour moi.
Imaginez, la beauté décuplée de notre beau pays, si on faisait un peu plus attention. Mais c'est peut-être trop demandé la civilité. J'en parlais avec une voisine, elle me repond qu'on paie des impots pour que les déchets puissent être rammassés. Super façon de penser. Je suis choquée. Je préfererais milles fois marcher dans des rues, propres et agréables à vivre. Ca n'a pas l'air dêtre possible. J'en suis désolée.
Le lac de noisy le grand, magnifique endroit où l'inspiration ne manque pas.
Là où je travaille!
Les nenuphards de noisy en été
Voici Guillaume, un portrait fait par moi de mon meilleur ami, mon autre.
Là, c'est le cimetière de noisy le grand. Et son église. Un lieu paisible.
Le parc de mon paté de maison, et une fille désespérée, on fait souvent ce genre de rencontre dans le "jardin des artistes".