Mots à maux
Je les enchaines
Et les emmèles
Entre eux
Par eux
Souvent
Les mots
Avec les maux
Pour qu'ils se racontent
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Je les enchaines
Et les emmèles
Entre eux
Par eux
Souvent
Les mots
Avec les maux
Pour qu'ils se racontent
Les frictions qui m'emportent
Te font sentir que la vie
Me rend plus forte
Si tu me traite ainsi
Comme une rescapée
D'une guerre sanglante
Comme une naufragée
Dans une plaie beante
On s'est croisés toi et moi
Souvent sur ce chemin
Où j'ai erré pas à pas
Mais tu as laché ma main
De peur de sombrer
De peur de couler
Avec moi, à mes cotés
Sans jamais te retourner
Tu m'as dit des mots
Tranchants, sanglants
Comme des couteaux
Acérés mais tremblants
Planté en plein coeur
Dans le vif de mon âme
Qui a perdu la lueur
Qui maintenant nous comdamne
A nous detruire sans cesse
Nous déchirer avec amour
Ensemble on se blesse
Aujourd'hui et pour toujours
J'ai repensé à nos moments
Les plus beaux, les plus important
Et j'ai laissé mes larmes coulées
Parce que j'ai peur
Que tout soit fini
Et que vous mes amies
Vous détourniez de moi
Mon coeur me fait si mal
Parce que je sais
Que de moi même
Je ne reviendrais pas
Parce que vous n'avez rien compris
Mais tous les moments
Qui pour moi ont compté
Jamais je ne les oublierais
Nos fous rires, nos confidences
Je les gardes au chaud
Bien douillet dans mon coeur
J'aurais tout donné pour elles,
car elles sont mes amies, jamais je ne demande rien en retour
ni reconnaissance, ni rien, je suis là, elles sont là, c'est comme ça.
Mon coeur est plein d'amour que je leur distribue, je m'inquiète pour elles
quand elles vont mal, j'aime les moments que nous passons ensemble.
Je les connais comme ma poche, j'aimerais que pour la vie, nous
soyons amies. Mais voilà qu'elles m'ont déçues.
Ce n'est rien de grave, non. Juste que je me suis sentie, incomprise, abandonnée
esseulée, elles ne l'ont pas vu. Je suis sensible à l'abandon, je pensais qu'elles
l'avaient compris. Non, elles ne me connaissent pas aussi bien que je l'aurais pensé.
C'est peut-être ça qui m'a déçu. Et elles, ne sont pas revenue vers moi pour essayer de me parler
de me demandé pourquoi. Et moi, trop fière, je ne ferai pas le premier pas. Je n'aime pas
me sentir vulnerable, je dois sans cesse jouer le role de la fille forte. JE NE LE SUIS PAS. Du moins pas tant que ça.
Pourquoi ne l'ont elles pas compris? J'en demande trop peut-être. Et moi j'ai mal. En silence.
Par ce que je ne peux en parler à personne. Je me tais parce que j'ai l'impression qu'on ne peut me comprendre.
Samedi il y a l'anniversaire de Stef, je ne veux pas y aller. Je suis sure qu'elle m'en voudra mais moi, dans cet état, je ne peux pas. Faire bonne figure alors que je leur en veux tant, que je m'en veux, je ne peux pas.
J'ai aussi mal en amitié qu'en amour moi. Elles ne l'ont toujours pas compris.
J'espère qu'elles liront ces lignes....
Elle a posé ses lèvres
Tendrement sur les miennes
Et mon coeur s'est envolé
Loin, je n'ai pu le rattrapé
Perdue dans ce monde
Je me sens étrangère
Je sens qu'on m'inonde
D'une étrange sphère
De ce que je ne suis pas
Et d'avenir déchu
Et si toujours je combat
Je crains de n'avoir perdu
Mes racines premières
Qui me protégeaient de vous
Je ne vois plus la lumière
Qui me montrait le tout
L'univers entier s'accorde
A me mener dans sa danse
Et je me joins à cette horde
Car dans la vie je m'élance
D'où je viens, je ne sais plus
J'ai tout oublié, je l'avoue
Je erre ici, je suis perdue
Je ne suis pas comme vous
Je sais que je suis d'ailleurs
La où personne n'imagine
Qu'il existe une telle lueur
Si belle et assassine
Qu'elle m'a tuée d'amour
Ti, tac, tic ,tac
Le temps s'écoule,
Coule le temps
La vie s'enroule
Et moi j'attends
Qu'on me rassure
Qu'on me console
De mes blessures
Qui se gondolent
Au fond de moi
Ti,tac, tic, tac
Le temps s'écoule
Coule le temps
Autour la foule
Danse en marchant
Et moi, en son milieu
Je cherche un soleil
Pour monter au cieux
Pays des merveilles
Tic,tac, tic, tac
Le temps s'ecoule
Coule le temps
Et moi je me saoule
Et moi j'attends
L'amour que je te porte
M'ennivre comme une drogue
Il s'insinue,je le sens dans mes veines
Qui me brule sans cesse
Comme mille aiguilles
Qui me transperce
Il me fait souffrir,
J'agonise mon Dieu,
Nul ne sait a quel point
Je t'aime, fort, fort
Et mon coeur n'en peux plus
De cette absence
Car sans cesse il bat
Mais tu ne l'entends pas
Il bat, me fait vivre
Sans toi, ca fait mal
Parce qu'imprégné de toi
Mon corps vit
Et moi, seule
Ici ,j'attends que tu soigne
Mon organe meurtri
Je vais prendre un couteau
Me taillader les veines
Et goutte à goutte
Tu t'en iras
Hors de moi