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Neant

Un silence sans son. Je revois ton dos s'éloigner. Devenir un point noir, comme un point à la ligne. Que d'un coup d'oeil je transforme en virgule. Donner une suite à notre au revoir. 

Instants fugaces que l'on imagine éternels. Moments uniques. Passion. Découverte de toi. Tu me découvres, tu me lis, tu m'observes. Je t'apprends, je chante ta partition et tente de composer avec les morceaux de nous qui s'imbriquent. Je ne te connais pas, mais je te sais. Comme une leçon apprise il y a longtemps, qui un jour revient à mes souvenirs. Il manque pourtant des morceaux perdus au fil du temps. Les morceaux manquant, que toi seul peut me rappeler. Tu portes entre tes mains la moitié de mon sourire. Mes lèvres épousent les lignes de ta paume. Je sillonne ta ligne de vie pour y trouver mon ancrage. A mes oreilles ta voix résonne, même quand tu n'es pas là. Je respire l'odeur de ta peau. Mon nez frémit. Mon odorat s'affole. C'est ton odeur, et entre milles, je l'a reconnaîtrais. Mes doigts comme des tentacules pénètre ta chair. Si je pouvais j'irais plus profond. Chaque parcelle de ta peau, est lue, connue. Ta peau qui m'inspire milles vers. Ta peau qui me parle. Qui s'anime sous mon regard. Assoiffée de ce corps sous ma peau. Sur ma peau. Entre ma peau. Partout tu es. Partout tu règnes. 

Et tu n'es plus là. Ton départ comme une fin. Une fin dont on ne sait rien. Un vide si intense qu'il me serre trop fort les poumons en m'empêchant de respirer. Souffle court, je n'ai plus que ton souvenir pour m'aider à respirer. J'expire en mémoire de ta main dans la mienne. J'inspire en pensant à tes lèvres sur les miennes. J'aime pas quand tu pars. C'est mal? J'aime pas quand tu me laisses. C'est égoïste? Tu ne m'appartiens pas. Et savoir que je te manque, ne suffit pas. Je réclame. Ta présence. Ton être près de moi. Mais tu n'es pas là. 

Commentaires

  • cette absence, révélée par le désir,
    c'est le sentiment même du rien
    et peu de choses sont autre chose

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