Je me demande si...
Quelque pars deux petites soeurs, nourries par la DASS ne savent pas que j'existe. J'aimerais tant les connaitres, leur offrir une famille. Pour ça il faudrait commencer par en parler à mon père m'a dit la psychologue qui s'occupe des deux petites. Et un dialogue avec mon père, ça me fait bien rire. Plutôt peur en fait. Que suis-je censée lui dire?
-Papa, au fait tu sais les deux gamines que tu as eu avec ta maitresse? tu te rappelles? Celle que vous avez abandonnée à la DASS car maman ne voulait pas s'en occuper? J'aimerais bien les rencontrer, mais pour ça il me faut ton accord...
Ridicule, je me vois mal lui dire ça...je n'ai jamais rien partager avec lui et je ne sais même pas comment m'y prendre.
Pourquoi est-ce moi qui me sens coupable de l'abandon des deux fillettes? Je ne suis pas la mère, ni le père, juste une soeur qui n'est même pas censée savoir qu'elles existent.
Pourquoi la loi m'interdit de les voir sans l'accord de mon père? La loi n'a t-elle aucun sentiment?
En tout cas c'est à cause de ça que je pleure aujourd'hui. J'aimerais remuer ciel et terre mais l'immense mur qui me sépare de mon père est infranchissable, et l'autre qui me sépare de la loi et de la psy sans coeur est encore pire.
Laissez moi voir mes petites soeurs, s'il vous plait...je sais qu'elles ont besoin de moi.
S'il vous plait...
Commentaires
compliqué les rapports avec l'autorité paternelle, quand ce dernier est un homme incalifiable : j'ai le même à la maison, la maitresse en moins, c'est pas de son rang!!!
D'ailleur a l'entendre moi non plus je ne suis pas de son rang, mais c'est pas très grave.
Pas de solution non plus pour tes soeurs que d'attendre leur majorité.
"La loi est dure mais c'est la loi"...
Ce serait une bonne démarche je trouve, même si la demande à ton père sera sans doute plus que difficile...
Cher Tresor caché, attendre leur majorité m'est assez difficille en fait...et Mab je ne me vois pas du tout faire cette demande à mon père...Je n'ai surement pas d'autres choix de toutes façons.
Bises Edna
L'amour... C'est l'amour qui te conduit et non la culpabilité. Ecoute ce que te dicte ton instinct et ton coeur. La route peut parfois paraitre tortueuse, mais au bout, il y a tes petites soeurs que tu veux connaître et réunir.
Courage ! L'adversité ne gagne pas toujours.