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  • Divagations

    - Tu es celle que j'attendais.

    - Tu es la femme de ma vie.

    Je t'aime, je te veux, je te désire. Tu es si belle, je ne peux te résister. Prend ma main, je t'emmène loin d'ici. Laisse moi goûter à tes lèvres....

    Tout les mots qu'il ne me dit pas. Tout les mots que j'aimerais entendre dans sa bouche. Et les mots qu'il me dit sont comme des couteaux qui me lacèrent le coeur.

    - Je ne peux pas.

    Il ne peut pas être à moi. Il n'est pas à moi, il ne sera jamais à moi. Et ça me tue. pas littéralement. Ca tue mes espoirs. J'y croyais si fort, et puis un jour ça s'écroule. J'avais bati un monde de lui, de ses mots, de ses rêves, de ses désirs, de ses passions, de sa chair. J'avais mis dans sa main droite mes plus tendres baisers, j'avais déposé dans sa main gauche mes sentiments les plus purs. Mais d'un mouvement de poignet il me les as renvoyé.

    Alors j'ai ravalé mon amour, et je m'étouffe avec. Jour après jour. Ca pèse sur mon estomac, ça s'étend dans mes entrailles et c'est lourd, lourd, lourd. Trop lourd à porter. Si je pouvais vomir tout cet amour là, qui n'est plus pur mais souillé par ton rejet. Je vis avec. Obligée de subir jour après jour ta distance polie. Obligée de jouer l'amie, alors que je voudrais être la femme, l'amante, l'aimée. Obligée de prostituer mon amour. De le déguisée en putain qui quémande des miettes d'intérêt. Et je te crie en silence, aime moi, aime moi, regarde moi. Tu détournes le regard, tu me renies. C'est plus fort que moi. Je cherche une lueur d'amour dans ton regards, je mendie un bout de ton coeur mais tu ne laches rien. Tu n'aurais jamais du me prendre la main le jour où je te l'ais tendue...pour me laisser ensuite abandonnée au bord de ton autoroute.

  • En équilibre

    Ca ne tiens à rien. Un léger fil qui me maintient la tête droite. Qui étire mon sourire et ouvre grand mes yeux. C'est elle qui me regarde de son air innocent, elles qui me prennent par la main et toi qui me garde une place dans ton coeur. Les piliers qui font que je tiens debout et que j'avance pas à pas. Si je fais mine de tomber, il me suffit de me rattraper à vous et tout de suite je me relève. Si par hasard je m'égarais, vous seriez là pour me ramener sur le bon chemin. Et je ne me perd pas parce que vous êtes là, je ne tombe pas car je sais que vous êtes à mes côtés, toujours. Ma force, mon entrain, ma joie, mon bonheur, ma vie. Elle et elles et toi.

  • Notre prison

    Je t'avais prévenue tu vois. Lâcher prise. Ce n'est pas un concept, c'est une question de survie. Je t'avais supplié d'apprendre la spontaneïté, tu n'as pas voulu écouter et voilà. Voilà. Là ce que tu as récolté. Tes principes, tes préjugés. Tu faisais une géométrie de tout. " Ce n'est pas carré". Carré de quoi? Racine carré de ta névrose? Peut être que ta logique était plus forte que la mienne. Peut être aussi que toute tes probabilités auraient pu s'avérer vraies. Tu as si souvent cracher sur mes envies de liberté, d'ivresse, de passion. La passion est pour les dépravés. Dépravés? C'est quoi un dépravé? Moi...je n'en suis pas un. J'aime vivre l'instant. L'instant, toi tu en faisais une cage, avec des plannings et des emploi du temps. Tu me casais dans un horaire laissé libre et tu remplissais à côté. Alors que mes pages blanches je les remplissais au brouillon, je rayais, je superposais, j'improvisais. Et toi à côté tu m'enchainais à tes désirs de vie organisée, bien rangée, ne pas dépasser des lignes que tu avais tracée.

    Alors viens, à mon tour de t'enchaîner avec mes chaînes en fer. Elles te laissent des marques? Les mêmes que tu as laissés sur moi. Mais moi c'est invisible à l'oeil nu. Tu voulais vivre une petite vie rangée? Regarde la jolie cage que je t'ai préparée. toute propre, toute douillette. Rien qu'a toi. Tu rêvais d'organisation? Tu vas pouvoir noircir des pages et des pages d'agenda car tu sais ma belle. Tu sais, tous les jours de ta vie maintenant vont se ressembler. Aucune folie. Regarde même les murs sont gris. Tu vas vivre la vie que tu m'as offerte...