Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Mon autre

Sa raison de vivre. Plusieur fois il l'avait touché son rêve du doigt, parfois même de la main. Comme si la vie le narguait, jouait avec ses espoirs ses envies. Il a vu plus d'une fois ses éspérances voler en fumée. Maintes fois ses yeux ont été noyés de chagrin. Ses larmes salées devenaient de plus en plus amères lorsqu'il l'a rencontrée.

 

L'amour les a réunis. Liés par le bonheur simple et futile qu'ils partagaient insouciants leur sourires étaient francs et éclatant. Main dans la main ils vivaient des moments qui n'appartenaient qu'a eux. Secrétement, de peur que tout se brise, ils n'en parlaient pas. Egoistement ils s'enfermaient dans leur passion. Les astres brillaient pour eux. La lune les bercait, le soleil échauffait leur désir.

 

Sa raison de vivre. Hanté par son désir violent il était aveuglé par ses non. Pas prête. Pas encore. Plus tard. Ces mots qui l'avaient si souvent torturés, il refusait de les entendre dans sa bouche. Alors il giflait. Fort. Pour qu'elle se taise. Pour ne plus avoir à entendre ses mots qui écorchaient ses oreilles. Pourquoi se permettait elle de lui faire si mal. Autant de mal. Elle ne comprenait pas que c'était sa vie qu'il avait mis entre ses mains.

 

Sa raison de vivre. Là. En elle. A deux doigt d'être vrai. Il lui a baisé les pieds de reconnaissance. N'a pas tout de suite vu son regard éteind. IL l'a étreinte. Couverte de baisers, elle ne réagissait pas. Quand enfin il ancra son regard dans le sien il lu ce qu'il avait déjà pu lire autrefois. Et il savait que cette fois là, il ne laisserait pas sa raison de vivre lui echapper.

Sa raison de vivre. Il la cloua avec une violence inouie au mur. Elle hurlait de stupeur, de douleur et de peur. Ses poignets en sang tremblaient, fixés au mur par un long clou metallique. Elle le regarda avec impuissance s'emparer d'un immense couteau de cuisine. Elle ne doutait même pas de ce qu'il allait faire. Le regard aliéné, il s'approchait de son ventre avec sa lame.

 

Sa raison de vivre dans les mains. Un microscopique embryon qu'il aimait déjà plus que de raison.

 

Les commentaires sont fermés.