Soupir

En me levant ce matin,
La vie m'a semblé précieuse
J'ai eu un rêve lointain
Où elle me semblait affreuse
Tout mourrait autour de moi
La planète cédait
A un futile emmoi
Des hommes qui criait
Que c'était la fin
Plus de temps à nous
Nous avions fait le plein
Certains devenaient fous
D'autres attendaient
Que la mort vienne
A moi il me semblait
Que quoi qu'il advienne
Je ne sombrerait pas
Alors autour
Tout autour de moi
Les gens mouraient
Et je priait
Mais le monde était sourd
Et je criais
Pour ne pas rester
Ainsi, spectatrice de la fin
Personne ne m'entendait
Et moi je restais
Là, tétanisée
A voir la fin du monde
Se dérouler sous mes yeux
Sans qu'aucune seconde
Je ne puisse faire l'aveu
Que je fus soulagée
Mais que c'était du passé
Et que la solitude
Me deviens pire
Que la mort