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C'est moi

Rien ne s'efface. Celle qui noircissait ses pages, de mots, de pensées, de rimes. C'est moi. Même si j'ai déserté ces pages depuis des mois, presque une année, je reviens et je me sens à ma place. Je m'étais perdue. Où? Un peu partout, mais dans la peine surtout. Le genre de peine traitre qui vous colle à la peau et vous oblige à devenir une autre. Une que je ne connais pas vraiment. Mais qui se lève le matin, vit sa vie et oublie que les mots ont été ses alliés si longtemps. Oui des amis, mais quand on a plus assez de mots pour décrire cette perdition alors on se tait et on ne cherche plus à noircir les pages. J'ai juste accepté de faire semblant. D'être une autre. On m'a ôté un bout de moi et ce n'est pas la première fois. Qu'est ce qui était différent cette fois? Je ne sais pas. Je ne saurais même pas décrire ce tréfonds de noirceur et de desespoir dans lequel j'ai plongé. Juste seule face à ma noyade. Parce que je me suis noyée. Etouffée dans mes larmes que je n'avais que peu le droit de montrer. Les larmes qu'on a pas le droit de laisser couler sont celles qui vous empêche d'avancer, de guérir et de revenir à la vie. Alors clouée dans ma convalescence je sentais des murs s'élever, et qu'un chemin à prendre. Un seul. Celui du un pas devant l'autre pour ne pas tomber tout a fait. La sensation de marcher en équilibre sur un fil d'acier qui aurait pu me trancher en deux si jamais je vacillais. Mais enfin j'ai entrevu un rai de lumière qui me rappelle à moi. Alors à bientôt! 

Edna

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